Fièvre rouge (Les chroniques de MacKayla Lane – tome 2) de Karen Marie Moning

fièvre rouge

J’ai lu, 12,50€, 448 pages

4ème de couverture

 » Je suis une sidhe-seer, une humaine capable de voir les faës, ces effrayantes créatures d’un autre monde installées parmi nous depuis des millénaires et dissimulées sous des voiles d’illusion. Mon univers a commencé à se fendiller à la mort de ma soeur, et j’ai l’impression que, depuis, il n’en finit plus de s’effondrer. Je ne parle pas seulement de mon petit monde personnel: il s’agit aussi du vôtre. Les murs entre humains et faës sont en train de s écrouler. Et je suis la seule à pouvoir nous sauver. « 

Mon avis

Une bonne lecture, une chouette suite même si je trouve quand-même que tout ça n’avance pas très vite…

On retrouve Mackayla dit Mac, quasiment là, où le lecteur l’avait laissé à la fin du tome 1. Elle a commencé à mener son enquête sur la mort de sa soeur, découvert qu’elle est une sidhe-seer, elle vit chez Barrons, cet homme mystérieux et étrange qu’elle n’arrive pas à cerner. Elle s’est remise de sa confrontation avec Mallucé et le Haut Seigneur. Le premier est sans doute mort suite à l’affrontement en tout cas, il ne donne plus signe de vie et le second serait responsable de la mort d’Alina qui lui aurait servi à découvrir où est caché le Sinsar Dubh un pilier des ténèbres que recherche également Barrons. t.

Le policier que Mac a presque convaincu de ne pas arrêter l’enquête sur le meurtre d’Alina commence à se demander ce que peut bien lui cacher cette jeune américaine qu’il retrouve complètement changé, cheveux courts, brune, couverte de bleus, bras en écharpe. Il s’est aussi rendu compte que quelque chose clochait en ville avec ses rues qui disparaissent des cartes… Mais Mac ne veut plus qu’il s’occupe de tout ça, la situation est trop dangereuse, seulement le policier s’obstine… Soudainement pourtant le garda va disparaître et son beau frère, policier également, va soupçonner Mac d’être liée à cette disparition et il est beaucoup plus obstiné que son beauf…

A côté de cela, Mac réfléchit aux choses étranges qui lui sont arrivées et surtout à ce que peu bien dire Barrons quand ce dernier daigne bien lui faire quelques confidences. Est-ce que d’autres personnes comme elle et lui peuvent voir les faës? Elle va un jour se rendre compte que oui et même découvrir qu’il existe une sorte de communauté à Dublin… Derrière laquelle, une vieille femme qu’elle a déjà croisé plusieurs fois et qui ne lui ai jamais venu en aide ! Rancunière et méfiante, Mac cherchera quand-même à comprendre, la rencontrera, surtout si cela peut lui apprendre qui elle est vraiment…

Elle va aussi croiser de nouveaux personnages qui resteront pour le moment mystérieux. En effet, ces derniers semblent en savoir plus sur elle et son nouveau monde qu’elle ne l’imagine. Tout cela c’est sans compter sur V’lane qui continue à attendre d’elle se qu’elle n’est pas prête à lui donner…

Le lecteur continue donc à suivre l’existence tumultueuse de Mac depuis son arrivée sur le sol irlandais.
Sa relation avec Barrons est toujours compliquée, elle ne sait pas s’il l’utilise comme détecteur d’Objet de Pouvoir ou s’il essaie vraiment de l’aider. Peut-elle lui faire confiance ? Elle a l’impression que parfois oui et à d’autres moments non. Leur relation est toujours pleine de piques, d’animosité et de surprises. Elle augmente aussi en intensité et en ambiguïté. Elle m’a moins saoulé que dans le 1er tome et pareillement Barrons m’a été moins pénible, toujours du mystère, du charme, une pointe d’arrogance mais c’est passé plus facilement que dans Fièvre Noire.

J’ai préféré Mackayla dans ce tome, elle est moins frivole, bon, c’est vrai il lui arrive encore de passer à côté des évidences et son côté girly qui ne peut plus se faire belle a continué à me gonfler mais elle évolue, et forcément vu tout ce qui lui arrive, devient plus posée (et ça c’est bien !).

Je suis toujours contente de retrouver l’Irlande et Dublin. Il y a même une partie de l’histoire dans le Burren, une région qui m’a vraiment plu quand j’y suis allée l’été dernier, j’adore ses paysages lunaires. C’est une lecture plaisante et détente, sans prise de tête, rapide. Je regrette juste que l’histoire n’avance pas beaucoup beaucoup, on sent bien l’esprit « saga », je pose les décors, je pose beaucoup de questions et tu devras attendre le 5ème tome pour tout savoir et comprendre… Je pense que le prochain va bien me plaire et j’espère quand même que Mac va y découvrir ses racines ou au moins s’en approcher.

Je ne rentre pas plus dans les détails, les chroniques de suite c’est toujours compliqué, peur d’en dire trop mais du coup, c’est pas forcément très étoffé. En tout cas, j’espère ne pas mettre 2 ans entre celui-ci et le prochain, ça serait bien 🙂

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Secrets et mystères de la vie de Merlin de Marie Tanneux

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Editions Ouest-France, 192 pages, 15,90€

4ème de couverture

Issu d’une tradition orale celtique archaïque, le personnage de Merlin a acquis, au cours des siècles, une immense popularité, le faisant accéder au statut de véritable mythe littéraire. Fuyant et méprisant les honneurs de ce monde, il s’est volontairement coupé de celui-ci pour vivre en ermite. Pourtant, il n’en demeure pas moins la figure centrale de la légende arthurienne. Merlin personnifie le détenteur des pouvoirs magiques du passé et de la connaissance des évènements futurs. Conjuguée sur le mode des fêtes celtiques, voici la vie secrète et mystérieuse de Merlin.

Résumé

Un vieil homme bat des cartes dans une Taverne un soir de Samain…. Une bien étrange nuit où tout est possible. Riwalen et ses amis écoutent ce vieux étrangement jovial, alerte, alors que son visage est fortement marqué par l’âge. Des cartes de l’étrange homme surgissent des animaux et commence alors la roue du temps. Riwalen se précipite dehors dans une course folle. Quand il s’arrête, il rencontre à nouveau le vieil homme de la taverne et s’il ne s’était finalement pas arrêté de courir ?

Mon avis

J’ai beaucoup aimé même si c’était mal parti ! Comme quoi !

Le lecteur découvre un vieil homme qui rapidement nous apprend être Merlin, il est pourtant bien dans une taverne bretonne possédant des tables en Formica… Comment dire ? ça m’intrigue quand même ! Le début est donc assez surprenant car on ne comprend pas bien comment Merlin peut être présent en Bretagne au 21ème siècle mais attention, c’est la nuit de Samain et cette nuit n’est pas comme les autres ! Rappelez-vous en en lisant ce livre ^^ Car les Portes sont ouvertes ce soir là…

Secrets et mystères de la vie de Merlin permet de façon un peu romancée de revisiter la vie de Merlin. Son histoire étant oral, le récit de Marie Tanneux, lui est donc propre et sa vision de certaines choses pourront surprendre voire faire bondir peut-être. Mais moi, j’ai bien aimé les liens entre Merlin et Arthur par exemple. Le lecteur retrouve donc les « temps forts » de la légende de l’enchanteur. De la légende arthurienne aussi, profondément liée. Mais Merlin ce n’est pas que le guide, le conseil du Roi, c’est une vie remplie bien avant et bien après également. Certains aspects de cette passionnante vie seront développés, quand d’autres seront moins abordés, parce que plusieurs légendes s’entrecroisent et qu’on ne peut pas tout dire en un seul ouvrage. Mais pas d’inquiétude, on retrouve Viviane, Morgane, Lancelot et encore d’autres ^^

Le livre permet un voyage sympathique en Bretagne mais également en Angleterre et en Irlande. J’aurais pu faire la liste des lieux, j’avais envie de tout voir, de tout visiter. C’est un magnifique voyage en Grande-Bretagne et Petite Bretagne, chaque lieux est l’occasion de développer un partie de la légende, la liaison aux mythes est vraiment très bien faite.  Pour compléter le voyage, la vie de Merlin, la culture celte, on redécouvre également les célébrations d’équinoxe et de solstice, les traditions, les symboles. Toujours un plaisir pour moi de glaner des infos sur ces célébrations, avoir plusieurs sources.

Si j’ai eu un peu de mal au début ensuite, je me suis complètement laissée emporter par la course du temps, l’initiation de Riwalen. Les choses vues, les propos de Merlin, les événements se mettrent progressivement en place et à avoir du sens. C’est une lecture envoutante, déroutante et surprenante. Passionnante également. Parfois, elle peut sembler un peu « fourre-tout » tant Merlin est lié à la culture et aux traditions magiques mais au final on est vraiment pris dans la roue du temps et on apprend beaucoup de choses. Un autre plus du livre, des lexiques, un des lieux de Bretagne, un des personnages, histoire d’éclairer encore plus le lecteur.

J’avais craqué sur la couverture, elle est vraiment parfaite pour cette lecture, on la comprend encore mieux en lisant ce récit de la vie de l’enchanteur, à mesure que l’on découvre les secrets et les mystères de son existence. J’ai beaucoup aimé la façon qu’à l’auteure de se réapproprier certains mystères. Poser par écrit une transmissions orale c’est accepter que chacun le retranscrive à sa manière. Ce qui donne des visions différentes d’un même mythe. C’est ce qui me passionne dans la légende de Merlin et celle d’Arthur, chacun contribue à la légende.

De plus, l’auteur sert cette visions d’un Merlin entre le fou et l’attendrissant bonhomme. Il y a beaucoup d’humour en lui, autant que de sagesse mais finalement d’humanité car, Merlin aussi n’a pas toujours fait les bons choix, réussi tout ce qu’il avait en tête.

Comme quoi parfois un début déroutant pour livrer une très belle surprise ! Je suis bien contente de l’avoir lu avant mes vacances en Bretagne, son souvenir m’a accompagné en Brocéliande et à Huelgoat. Le début d’un voyage…. initiatique ?

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Concours 2ème bougie ! : Les résultats !!!

Bonjour !!!

Voici (enfin) les résultats du concours !!!!

Merci aux 10 personnes qui ont participé !!!!

Voici les réponses attendues :

1.Quels sont les noms des 3 auteurs irlandais, dont j’ai reçu des livres dans le Swap Irlande ? : Cathy Kelly, John Connolly et Tom O’Barley

2. Combien aies-je lu de livres de Franck Thilliez ? (chroniqués ou non) : 5 (Fractures – La chambre des morts – Train d’enfer pour ange rouge – Deuils de Miel – La forêt des ombres)

3. Quelle est la prochaine nouvelle à lire du Challenge « Saisons Païennes »  ? : « Pour que l’histoire s’achève » de Stéphane Soutoul

4. Citez 3 de mes coups de coeur de 2013 (indice les Top Ten sont bien pratiques parfois…) : Ici plusieurs bonnes réponses : Âmes de Verre, Rose Morte, La Dernière Terre, Lughnasadh,…

5. Quel est LE livre que vous me conseillez de lire (si possible que je n’ai pas encore lu :p ) : Pas vraiment une question, merci de m’avoir donner envie de découvrir vos coups de coeur !

6. Quel était le thème du concours 1ère bougie ? : Le printemps

Voici les 3 gagnants :

Je ménage le suspense, je commence par le 3 ème lot

LOT n°3

Une enveloppe surprise contenant thé, marque-page, carte, …

MARIE (Même les sorcières lisent) !!!!!!!!

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LOT n°2

Pour faire vivre un peu le challenge Irlande et littérature Irlandaise : le livre de votre CHOIX sur Amazon pour un moment de 8 € maximum (frais de port inclus si vente par Marketplace) : avec la condition suivante : l’auteur(e) doit être IRLANDAIS(E)

AcrO !!!!!!!!!!!!!

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LOT n°1

Parce que j’adore les petites maisons d’éditions, je vous propose de choisir un livre d’une valeur maximale de 20€

Aux Editions du Chat Noir

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ou

Aux Editions du Riez

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ou

Aux Editions de l’Homme Sans Nom

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COQUELICOTE !!!!!!!!!!!

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FELICITATIONS LES FILLES !!!!!!!!!!

J’attends vos adresses (sauf si nous sommes susceptibles de nous voir en vrai) et vos choix !

Encore merci à tous ceux qui ont participé, je sais que certain(e)s seront déçus mais il  aura d’autres concours !

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Pour les 3 lots : Je ne pourrais être tenu responsable d’une éventuelle perte ou soucis avec La Poste.

 

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Concours 2ème bougie !

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Bonsoir à tous !!!!

2 ans maintenant que je me suis lancée dans l’aventure du blog littéraire !

Deux ans de découvertes, de rencontres, de moments précieux avec des blogueurs, des auteurs, des éditeurs.

Je ne suis pas une référence mais j’ai mes petits instants de bonheur qui valent énormément ^^ Et même si je ne suis pas toujours des plus assidues, que je ne lis pas 200 livres par an, j’aime ce que je fais et j’en suis fière !

Mais surtout :

MERCI A TOUS CEUX ET CELLES QUI ME SUIVENT !!!!

Les Découvertes de Dawn en quelques chiffres  :

663 billets (avec celui-ci), 263 de plus que l’an dernier. Moins de rendez-vous réalisés, pas beaucoup de billet cinéma mais toujours autant de billets livresques

59  073 vues (toutes confondues), presque 30 000 vues par an (bon, y a les moteurs de recherche mais pas que)

La mise en place d’un challenge (reprise en illimité) : Irlande et Littérature Irlandaise

En 2014, mise en place d’une LC sur l’année au rythme des Saisons païennes

Un swap Irlande qui a plutôt bien fonctionné, il sera peut-être renouvelé ^^

3  784 commentaires en deux ans (moins cette année que l’an passé mais les fidèles sont toujours présents!)

Le billet le plus vu : Dix petits nègres d’Agatha Christie : 1  947 vues en 2 ans !

suivi de

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et se fit la malle de Jonas Jonasson avec 1  324 vues et

Les fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire de Vikas Swaru avec 1  044 vues !

Comme quoi les titres à rallonge 😀

 MERCI  encore pour vos passages sur le blog, vos commentaires, vos impressions

Pour vous remercier, un petit concours !

Principe

Je vous propose de répondre à 6 questions ! 

1.Quels sont les noms des 3 auteurs irlandais, dont j’ai reçu des livres dans le Swap Irlande ?

2. Combien aies-je lu de livres de Franck Thilliez ? (chroniqués ou non)

3. Quelle est la prochaine nouvelle à lire du Challenge « Saisons Païennes »  ?

4. Citez 3 de mes coups de coeur de 2013 (indice les Top Ten sont bien pratiques parfois…)

5. Quel est LE livre que vous me conseillez de lire (si possible que je n’ai pas encore lu :p )

6. Quel était le thème du concours 1ère bougie ?

Vous avez jusqu’au 10 avril 2014 minuit pour me faire parvenir votre réponse  à l’adresse suivante :

concours.lesdecouvertesdedawn@gmail.com

Il y aura 3 gagnants !

Mais qu’est-ce qu’on gagne ?

LOT n°1

Parce que j’adore les petites maisons d’éditions, je vous propose de choisir un livre d’une valeur maximale de 20€

Aux Editions du Chat Noir

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ou

Aux Editions du Riez

2013-06-02_2332

ou

Aux Editions de l’Homme Sans Nom

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Je ne pourrais être tenu responsable d’une éventuelle perte ou soucis avec La Poste.

LOT n°2

Pour faire vivre un peu le challenge Irlande et littérature Irlandaise : le livre de votre CHOIX sur Amazon pour un moment de 8 € maximum (frais de port inclus si vente par Marketplace) : avec la condition suivante : l’auteur(e) doit être IRLANDAIS(E)

Pour choisir votre livre, vous pouvez vous aider des liens suivants :

Le bilan récapitulatif du challenge

Le bilan du challenge quand il était chez Val

La page wikipedia des auteurs irlandais

Je ne pourrais être tenu responsable d’une éventuelle perte ou soucis avec La Poste.

LOT n°3

Une enveloppe surprise contenant thé, marque-page, carte, …

Je ne pourrais être tenu responsable d’une éventuelle perte ou soucis avec La Poste.

Nota : Si une maison d’édition ou un auteur souhaite proposer un lot supplémentaire, n’hésitez pas à me contacter (lesdecouvertesdedawn@gmail.com)

Comment participer ?

Vous avez jusqu’au 10 avril 2014 minuit pour me faire parvenir vos réponses aux 6 questions à l’adresse :

concours.lesdecouvertesdedawn@gmail.com

Commenter ce billet (pour bien m’indiquer la participation, comme ça, si je n’ai rien reçu, je pourrais vous relancer).

N’étant pas une machine, je vous demande un mail poli qui ne contiendra pas uniquement votre composition, un petit mot gentil (éventuellement vos remarques sur le blog),  bonjour, au revoir, vivement recommandé !

Une chance supplémentaire pour ceux qui aime ma page FB de blog. N’oubliez pas de me donner le nom sous lequel vous me suivez là-bas pour que je m’y retrouve 🙂

Et une chance supplémentaire pour ceux qui me suivent ici régulièrement et qui font vivre mon blog (je sais déjà qui).

Règlement du concours

Fin le 10avril 2014 minuit.

Le concours est ouvert là où les éditeurs et Amazon envoient pour les lots 1 et 2.  Pour l’enveloppe, je m’ouvre à l’étranger ^^

Je ne serais pas responsable des enveloppes perdues par La Poste.

Une seule participation par personne est acceptée.

Le concours est ouvert aux personnes majeures et aux mineurs avec l’autorisation de leur représentant légal.

Le tirage au sort sera effectué avec le logiciel The Hat.

Les trois gagnants seront annoncés sur ce blog, par le pseudo sous lequel vous aurez laissé le commentaire ou dans votre mail, vous m’autorisez donc à l’inscrire sur le blog et à être affiché en commentaire après validation.

En aucun cas, votre nom, adresse ou tout autre renseignement personnel ne sera transmis à des tiers sans votre consentement.

Les lots seront envoyé aux gagnants courant avril ou  mai 2014 (fonction de mes finances)

La participation au concours est totalement gratuite hormis les frais de connexion internet.

En participant à ce concours, cela implique que vous avez lu, compris et accepté ce règlement.

BONNE CHANCE A TOUS

Lughnasadh de Pat McMurphy

LughnasadhManannan Editions, 14,90€, 400 pages

4ème de couverture

1845.
Touchée par une famine épouvantable et des tensions fratricides, l’Irlande abandonne son âme épuisée à la promesse d’une nouvelle légende. Mais est-il encore un Devin ou quelques dieux anciens pour consacrer la naissance d’Aenghus Cork sous ce dolmen sacré et révéler son ineffable destinée ?

Véritable saga qui le mènera de Cork à la terrifiante réalité des bagnes australiens, en passant par la prometteuse Amérique, le jeune Aenghus apprendra l’âpreté du monde à la découverte d’un idéal qu’il semble incarner à la perfection: un humanisme qui défie tous les rêves de ces temps troublés.

Face aux tragédies de son époque, il ne lui reste que son courage, le soutien de quelques proches et l’Amour. Un amour par delà le Temps qui lui révèlera bien plus que tout ce qu’il ne pouvait imaginer et s’imposera comme une révélation à tous les protagonistes de cette fascinante épopée… « 

Lughnasadh est le premier roman de Pat Mc Murphy. Il signe sur ce coup d’essai une oeuvre remarquable.

Résumé

Aenghus a 10 ans. Sa mère l’amène chez Cogan qui vit en ermite au Conrrag. Il est temps pour Aenghus de découvrir d’où il vient. Cogan l’emmène dans les montagnes, c’est l’occasion de raconter au garçon l’histoire de son père Aenghus Cork. Un enfant particulier confié à ses soins et ses connaissance druidiques, pour le former jusqu’à son Initiation. Car Aenghus Cork a une destinée à accomplir quelque soit les obstacles qui se dresseront peut-être devant lui…

Mon avis

UNE MERVEILLE ! Un énorme coup de coeur !

Lu en lecture commune avec ma Cassiopée, vous pouvez retrouver son avis >ici<

Le lecteur découvre donc très vite Aenghus Cork, un enfant confié par Deirdre (personnage de la mythologie celtique) à Cogan pour que celui-ci l’élève et lui inculque l’amour de son pays, de ses légendes, et le prépara à son Initiation. Qui de mieux pour cela qu’un druide. C’est à Lughnasadh des années après, que nous retrouvons Aenghus, à la croisée de sa destinée. Il rencontre par hasard une belle lavandière un jour de méditation dans la forêt. Intrigué par les hommes et par le fait que Cogan l’élève à l’écart de tout, il décide de découvrir leur « monde » et de voir par lui-même comment ils vivent. Il se rend alors au marché, là où les paysans recrutent leur main d’oeuvre. Malgré son manque d’expérience, Daniel O’Grady accepte de l’embaucher pour l’aide aux champs de pomme de terre. Aenghus découvre que toute la vie de la maisonnée tourne autour du tubercule. Et il a la chance d’y retrouver la jolie lavandière : Fiona. C’est le départ pour Aenghus de la découverte des hommes, des troubles qui surviendront dans cette Irlande du 19ème siècle.

Lughnasadh est un récit multiple, on y découvre l’Irlande du 19ème, la culture de la pomme de terre, la vie paysanne rude et simple mais fière et honnête. L’opposition entre l’Irlande et l’Angleterre qui administre l’île, s’octroie les richesses, et laisse au peuple irlandais les restes. Avec Aenghus, le lecteur s’initie à l’écoute de la nature, des traditions celtiques, les connaissances druidiques et découvre via ses rencontres les convictions des catholiques irlandais, leur croyance en Dieu, la révolte sous jacente d’un peuple dont certains ne reconnaissent pas l’autorité anglaise. Mais tout cela n’est que le début du chemin initiatique d’Aenghus. Tout va commencer avec la grande famine et les événements conduiront le jeune irlandais jusqu’en Australie…

Aenghus a été élevé par un druide, il est proche de la nature et sensible à des choses qu’il est le seul à voir. Il a une destinée, liée aux Dieux.  Il semble qu’il doive retrouver la trace de l’esprit de du dieu Lugh. Symboliquement, tout se passe lors de la grande famine qui toucha l’Irlande. Lugh s’étant égaré, la terre ne réagi plus comme elle le devrait. Coïncidence ou croyance celtique ? Aenghus, cette nature sensible qui semble être au dessus de toute considération humaine, va découvrir l’injustice, les politiciens véreux, la justice aveugle,  une Angleterre souveraine qui manque de compassion. Sur son chemin, il verra la misère, la mort, les troubles et vivra même l’exil. Le lecteur ne pourra pas lui non plus rester insensible à ce qui se passe en Irlande et ressentira lui aussi ce sentiment d’injustice pour le peuples irlandais et pour ce que vivra Aenghus.

Au court, de son périple, Aenghus sentira la présence de Dreidre, cette fée qui semble désirer quelque chose et qui a besoin d’Aenghus pour y parvenir. Il sera victime de ses charmes, de ses desseins et de sa jalousie. Aenghus est-il maitre de son destin ? ou un jouet dans les mains d’autres ? Il vivra tellement de choses, devra surmonter des obstacles, vivre l’enfer pour découvrir sa destinée, ce pourquoi il a été engendré. Nous sommes en empathie avec lui et on voudrait tellement que les choses changent mais le destin doit s’accomplir et les épreuves être passées. Elles sont nécessaires et on apprend pourquoi.

L’auteur n’épargne pas au lecteur la cruauté de la vie. On ressent l’émerveillement de la nature. Mais aussi la puanteur de la mort. La confrontation entre l’espoir et l’horreur. Le récit mêle légende et réalité, malheur et beauté. On voyage avec Aenghus et on continue d’apprendre et de découvrir à la fois l’horreur du monde, le bagne, la misère, le rejet et l’espoir, le destin. Même à ce stade de son parcourt initiatique, on sent qu’Aenghus a un lien puissant avec la nature et son environnement. Il se dégage de lui une assurance, une force qu’il ne voit pourtant pas. Il est comme en dehors du monde en étant pourtant un humaniste. Et bien souvent, il a du mal à comprendre le comportement des gens leurs vices, leurs défauts mais il voit leurs faiblesses, leurs désœuvrements. Leur désespoir ou leur espoir. Il essaie toujours quelque part de faire quelque chose. Aenghus est un personnage incroyable que j’ai adoré suivre. J’ai eu beaucoup de mal à le quitter. Surtout avec cette fin….

Dans Lughnsadh, on apprend beaucoup de choses, l’histoire de l’Irlande, les Dieux et leurs particularités, tout cela prend vie sous la plume de Pat McMurphy. Des légendes et des mystères dont Lugh, Deirdre, Mannanan Mac Lyr, … Parfois, un peu confus dans ce que sera la finalité du récit, tout s’éclaire progressivement et la fin est magistrale. A la fin de cette histoire extraordinaire, je me suis aperçue que des détails sont donnés sans s’en rendre compte, ce qui montre tout le travail de l’auteur. Luhgnasadh est un récit prenant et vivant. L’écriture est délicate et belle. On sent la passion de Pat McMurphy pour l’Irlande, les mythes, les mystères, pour la mer aussi. J’ai vraiment adoré cette lecture dense et riche sur des sujets merveilleux, variés, durs, passionnés. Pat McMurphy a un véritable talent de conteur, je fus tenue en haleine jusqu’au bout. Et conquise par l’histoire, les personnages, les ambiances.

Il y aura un autre livre, une suite, bien que Lughnasadh se suffit amplement à lui-même, que j’attends avec impatience pour replonger dans l’univers et être charmée de nouveau par la plume de l’auteur !

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Fièvre Noire (Les chroniques de MacKayla Lane, Tome1) de Karen Marie Moning

fievre noireJ’ai lu, 12,50€, 416 pages

4ème de couverture

« Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n’essaie de me tuer, c’est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour… le sexe.
Au fait, je m’appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.
La bonne nouvelle : nous sommes nombreux.
La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos. »

Résumé

Mackayla dit Mac est une jeune américaine de Géorgie, elle adore sa vie dans le bled paumé d’Ashford, jolie, blonde, un peu écervelée, elle profite de la maison de ses parents qui sont partis en vacances. Tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce qu’elle reçoive un coup de fil qui lui apprend l’assassinat de sa sœur Alina, qui faisait ses études à Dublin. Sa vie bascule alors, Alina était son modèle, sa meilleure amie. Quelques semaines après cette perte terrible, Mac apprend que la police va clore l’enquête sur le meurtre de sa sœur, faute de preuves, de témoins, de suspects. Une nouvelle difficile à avaler, Mac décide alors de s’envoler pour Dublin afin de pousser la police à rouvrir l’enquête, surtout qu’elle a depuis découvert un étrange message sur son répondeur téléphonique. Ce que Mackayla ne sait pas encore c’est que sa vie va complètement changer une fois le pied posé sur le sol irlandais…

Mon avis

Cela faisait plusieurs mois, qu’à force de voir les copinautes le lire, adorer, dévorer la suite, j’avais envie d’essayer. Et puis, quoi de mieux en weekend à Dublin que lire un livre qui se passe là bas ! J’avais besoin d’une lecture légère et j’ai été servi. Je ne suis pas déçue par ce premier tome, mais il s’agit clairement d’une introduction, Fièvre Noire, ne peut pas se lire sans ses suites. C’est cependant, une bonne lecture détente.

Et comme un bon tome d’introduction, Fièvre Noire, nous permet de découvrir une héroïne : Mackayla, un peu de son passé, son caractère, une jeune demoiselle pas si écervelée que ça finalement, avec du caractère même si parfois il lui arrive de passer à côté des évidences ! Je ne suis pas complètement attachée à Mac, du moins pas eu point, de frémir avec elle ou de stresser quand il se passe quelque chose, mais elle est sympathique et c’est son évolution qui m’a plu le plus. Elle est obligée de faire face à plein de choses et elle finit par les accepter, tout en restant elle-même, demoiselle qui aime le vernis à ongle et le rose 😉
Il nous permet également de découvrir la mythologie développée par Karen Marie Moning. Elle a choisi la mythologie celte, avec le Sidhe, les faës, les seelies, les unseelies,… Loin de nous perdre, elle explique très bien et progressivement à travers les révélations qu’apprend Mackayla (et dans le prologue), les différences entre les uns et les autres, les « bons » et les « mauvais », leurs aspects, etc. J’ai vraiment beaucoup aimé cette mythologie (ça donne envie d’en apprendre plus d’ailleurs) et donc l’histoire que vit Mackayla.

Même si beaucoup l’ont lu, je vais quand même éviter de spoiler, je ne rentrerai pas dans les détails. Mackayla va vite découvrir qu’elle (et ça c’est la 4ème de couverture qui le dit), est une sidhe-seer, elle a la capacité de voir les fäes, leurs vraies natures et c’est souvent pas beau à voir d’ailleurs ^^ Elle va tomber sur Barrons, un homme énigmatique et terriblement beau, qui va l’aider (ou pas ^^), tout va dépendre du point de vue, la grande question posée dans ce tome 1 :  peut-elle lui faire confiance ?
Leur relation est pleine de piques, d’animosité et de surprises. Parfois, elle m’a saoulé, et parfois j’ai adoré. Je n’aime pas Barrons pour le moment, il est trop arrogeant (et je déteste les gens imbus d’eux même) mais il est mystérieux, et ça, bizarrement, ça me plait, parce qu’on ne sait pas sur quel pied danser avec lui ! Il est méchant ? Manipulateur ? Altruiste (hahaha)… ?

Ce premier tome pose beaucoup de questions et ne donne quasiment pas de réponses, on en a bien une à la fin, mais sommes-nous sûrs ? Est-ce que l’auteur ne se joue pas de nous ? (A déconseiller donc à ceux qui ne veulent pas se lancer dans une saga de 5 tomes, il y a en a, il faut prévenir). Mais, Fièvre Noire pose bien les jalons de l’univers, les personnages, les intrigues et sous-intrigues. Il donne envie de savoir ce que va encore découvrir MacKayla, si notre monde est en danger, comment va-t-elle faire? Seule ? Avec qui ?
Concernant la narration, je n’ai pas trop eu de mal avec la première personne, c’était sympa. Mais j’ai eu plus de mal avec le découpage, une impression parfois, de sauter du coq à l’âne … Certaines choses auraient pu être un peu plus creusées ou détaillées, mais je suppose que tout cela viendra dans les tomes suivants.

Autre point que j’ai apprécié et là pô de surprise, ça se passe en Irlande, à Dublin et on s’y croit (il y a peut être un ou deux trucs qui ne collent pas trop mais qu’importe, c’est une histoire inventée), des noms de lieux, des personnages au tempérament « irlandais », des noms de plat, etc. C’était vraiment agréable de se dire, « hé j’ai vu ça », et « hé moi aussi j’ai fais ça » etc.

Concernant le style de l’auteur, c’est frais, rythmé, pas mal d’humour aussi. Sur ce n’est pas de la Grande Littérature diront certains, mais c’est très plaisant. Honnêtement, j’ai préféré Anthelme Hauchecorne, et son Âmes de verre, dans le style et la thématique mais je me suis laissée portée par cette lecture et même si c’est pas un coup de coeur, j’ai passé un bon moment 🙂 Je continuerai donc cette sympathique sage d’urban fantasy 🙂

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In My MailBox #52

In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. Il s’agit d’un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés.

Quoi de neuf dans mon sac ou ma boite aux lettres cette semaine ?

Cette fois-ci c’est les acquisitions des deux dernières semaines, puisqu’à Dublin dimanche dernier, je n’avais pas fait mon IMM.

Alors avant de partir en weekend dublinois, j’ai reçu dans ma BAL : Noir dessein en verte Erinn de Laurence Fontaine, un policier repérer sur le site de Yoran Embanner.

Puis j’ai acheté en librairie deux livres en VO : Irish ghosts & Hauntings un recueil de nouvelles de Michael Scott et Irish Fairy tales, un recueil également, de Joseph Jacobs.

livres en VO

Puis lundi en rentrant, m’attendait dans ma boite aux lettres, Côté Face d’Anne Denier 🙂 Je l’ai lu en auto-édition, je le relirai certainement avant que sorte Noce de Lune !

côté face et noir dessein

Et vous de bonnes surprises dans votre BAL ?

Concours 1ère bougie ! : Les Résultats !!!!

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Bonjour à tous !!!!

Voici les résultats du concours !

Vous êtes 7 à avoir participer au concours et je vous remercie infiniment quelque soit le résultat, sachez que je suis touchée que vous ayez laissé libre court à votre imagination pour moi 🙂

7 participations : 3 photos, 1 montage, 2 textes et 1 aquarelle !

Les 4 membres du jury, Tom, Sophie, Lilith et moi, nous avons eu beaucoup de plaisir à regarder vos productions ou lire vos textes ❤

Une note sur 20 a été attribuée qui a permis de rentrer autant de fois que la note, votre nom dans le logiciel THE HAT (avec des +1 pour vos likes FB ou vos participations ici)

Il y a donc 3 gagnants !


LOT n°1

Gagnant LOT 1

C’est Ptyx / Cydre qui remporte un livre au choix sur Amazon d’un prix maximum (avec frais de port si marketplace) dont l’auteur(e) doit être IRLANDAIS(E) et un porte clé ou marque page dans le thème (si tu as une préférence, je vais à Dublin bientôt, je peux regarder là bas aussi ^^)

LOT n°2

Gagnant LOT 2

C’est Priscilla / Anna Sauvage qui remporte HARPICIDE de Michel Vigneron, le premier tome de l’Embaumeur, un de mes coups de coeur 2012 !

Ravie de te faire découvrir L’atelier Mosésu !

LOT n°3

Gagnant LOT 3

C’est Eowyn qui remporte un carnet L’étrange noël de Mister Jack et son stylo assorti  (avec éventuellement, un ou plusieurs marques page) ^^

BRAVO A TOUS LES 3 !!!

Je sais que je fais 4 déçus mais il y aura d’autres concours sur le blog !

Voici les productions des gagnants :

Ptyx :

Un Voyage

Voyageur infatigable, j’ai sillonné maints pays. En fuite, en quête, nul n’aurait su le dire. Cela faisait si longtemps que je marchais et mes souvenirs eux-mêmes commençaient à s’estomper. J’allais où mes pieds me menaient.

Un jour, après avoir longtemps cheminé sur le sentier aride d’un col de montagne battu de vent froid, après avoir échappé de justesse à l’attaque de pillards troglodytes, à la traque d’une meute de loups à neuf queues, à l’assaut d’un grizzli à dents de sabre et à l’embuscade d’une horde rampante de salamandres qui crachaient des flammes de neige, je parvins tout à coup au royaume du Printemps.

Enclavé par des rochers, il se trouvait dans une vallée pleine de verdure. Du sol caillouteux jaillissaient des herbes aux tons d’émeraude et d’or qui, à mesure que j’avançais, recouvrèrent tout. Pour la première fois depuis longtemps, je respirais le calme. Le vent tiède était une chanson aux ailes diaphanes. Des arbres m’apparurent, tout d’abord en rangs clairsemés, se muant bientôt en forêt. Sur les branches des uns pendaient, comme des fruits mûrs, des montres ovales, au cadran d’or et à la chaînette d’argent. Leur tic-tac semblait faire écho au martèlement d’un invisible pivert. Sur les branches des autres, c’était un spectacle tout aussi édifiant. Des livres bourgeonnaient, petits tubercules verdâtres tout d’abord, qui s’ouvraient en corolle ensuite. Les pages lentement se déployaient, au travers des feuilles qui bruissaient d’un son doux et crépitant. On apercevait les nervures des lignes d’encre qui racontaient mille histoires, que parfois les bourrasques venaient caresser comme on choie un trésor.

Des papillons venaient y butiner. Dans d’autres arbres, uniquement feuillus, j’aperçus des lutins armés de cimeterres étincelants qui s’attachaient à découper de larges tranches dans les nuages bas qui passaient à leur portée. Délicatement, ils déposaient les morceaux de nuée dans de vastes corbeilles en rotin, qu’un autre lutin venait ensuite saisir. Tenant quant à lui une aiguille et une paire de ciseaux d’or, il concevait dans l’étoffe des nuages des chemises, des rideaux, des chapeaux. Qu’il devait être agréable de s’en vêtir ! Je me dis que porter des chaussures façonnées dans un tel cuir devait être le plaisir le plus léger qui soit.

Plus tard, dans une clairière qu’un soleil doux réchauffait de tendres rayons, je me désaltérai à l’eau d’une source pure. Un oiseau fort bavard, une sorte de mésange ou de colibri au plumage ocellé, m’expliqua qu’il s’agissait en réalité du tombeau d’Ynair le mage. Quiconque buvait à la source y recevait une part de pouvoir : les rhumatismes étaient soignés et la mauvaise humeur s’envolait. J’en remplis une gourde pleine. Ce devait être délicieux pour préparer des potages.

Je me plaisais ici, tout ce que je voyais m’enchantait. Peut-être avais-je enfin trouvé un havre où me poser ? Un peu plus loin, dans un champ de coquelicots qui s’éployaient tous azimuts, deux licornes échangeaient des coups de corne comme deux escrimeurs se portent l’estocade. Je faillis intervenir, mais à l’élégance des assauts et des parades, je compris qu’il ne s’agissait que d’une joute amicale. Les bêtes hennirent et s’en furent au galop. Dans un verger où des cerisiers en fleur avaient décoré le sol de pétales, un troupeau de cornemuses dotées de pattes, à la manière de moutons grassouillets, paissaient tranquillement. De temps à autre, l’une d’elle appelait ses congénères en un feulement long, vibrant et strident. C’était étonnant de les observer ainsi dans leur habitat naturel. C’était le temps des amours et elles bramaient en quelque sorte pour se séduire. Laissons le détail aux savants plus scrupuleux. J’écoutai un temps leur symphonie flamboyante avant de m’en détourner.

Bientôt, je m’engageai dans une charmille. C’était comme traverser un couloir ombragé, chargé de mille senteurs, qui mène à un temple végétal. De l’autre côté, je restai interdit devant l’incroyable spectacle. Le corps massif, gigantesque, impressionnant d’un dragon noir endormi. Ses ronflements faisaient trembler le sol. Plus incroyable encore, et touchant aussi, étaient les innombrables massifs de plantes et de fleurs qui avaient élu domicile à la surface de son épiderme. Par dessus ses écailles d’un noir de jais, s’épanouissaient des roses épineuses d’un rouge sanglant, des tulipes tendres d’un jaune crémeux, des jasmins en couronne blancs comme la neige. Des orchidées mauves, violettes, azur, dépassaient de ses oreilles et des fleurs de lys étaient lovées dans le creux de ses narines. Depuis combien de siècles dormait-il ? Le peuple floral avait colonisé le reptile.

Hélas, mille fois hélas ! A cause sans doute d’une allergie que provoquait chez moi une trop forte concentration de pollen, un prodigieux éternuement me monta au nez. Je le retins pendant dix secondes, mais j’étais un volcan dont la lave enfin se réveille. Mon éternuement fit fuir une volée d’oiseaux moqueurs paisiblement nichés dans les arbres. Ouf, le dragon semblait toujours assoupi. Mais quand le sort s’acharne, il s’acharne. Un second éternuement me prit, puis un troisième, puis un quatrième. Une véritable cascade sonore qui me secoua comme un séisme. Il était trop tard. Quand je repris mes esprits, le corps courbé, genoux à terre et larmes aux paupières, deux immenses yeux comme des soleils noirs me scrutaient avec attention. Je me sentis plus nu que s’il ne m’était resté que les os sur la peau. Je sentis les flammes de la faim danser dans ses prunelles. Elles dardaient vers moi. La bête rugit, s’ébroua, lentement se dressa : elle était encore plus immense que je ne l’avais crue, elle dépassait les arbres. Elle était en colère, elle rugit à nouveau, puis s’avança dans ma direction. Seule une longue expérience de l’esquive m’évita de me faire croquer d’un coup de mâchoire. Je m’enfuis et le dragon me poursuivit. Il crachait du feu, tentait de me mordre, de me griffer, de m’aplatir avec sa queue… Cela dura une éternité. Je ne m’en sortis qu’au prix de la combustion de mon manteau et d’une part de mes cheveux que j’avais heureusement fort fournis. Je plongeai dans une rivière qui coulait non loin et y restai jusqu’à ce que le monstre se désintéressa de moi.

Il faisait nuit quand, fourbu, dépité, transi de froid, je regagnais la berge. Les étoiles filaient dans le ciel, les ténèbres étaient presque complètes. Un chant fantomatique et lugubre sourdait de la forêt. J’étais épuisé, j’avais le moral dans les chaussettes et celles-ci étaient trempées. Moi qui avais cru avoir trouvé le pays de mes rêves ! Malheureusement, le royaume du Printemps, malgré ses dehors avenants, recelait bien des dangers. J’en avais assez d’user mes semelles, d’avoir le nez qui pique et de lutter pour rester en vie. Un instant, je rêvai d’un fauteuil au coin du feu, d’un bon verre plein d’un vin tremblant et d’un bon livre racontant des récits de voyages. Ras le bol des aventures ! Ras le bol des monstres qui en voulaient à ma couenne ! Je m’assis sur la souche d’un arbre et bougonna méthodiquement pendant un long moment. La colère se changeait en mélancolie. A quoi bon continuer ? Dans les ténèbres, un hibou hululait, j’entendais d’étranges sons, peut-être des loups ou des sangliers, à moins que ce ne fût la plainte du vent dans les frondaisons. Il n’y avait pas de répit, il fallait toujours être sur le qui-vive. Chape de lassitude.

Et puis, le matin approcha. Timidement d’abord, mais plus sûrement ensuite. L’aube puis l’aurore se découvrirent. Le soleil alluma dans le ciel des liserés de feu. Au loin, je vis un vallon où sinuait un torrent argenté, des coteaux buissonneux, une colline derrière laquelle disparaissait une vieille tour, plus loin encore des monts dentelés qui étincelaient de neiges éternelles. Je bus un peu d’eau. Je sentais ma curiosité renaître, mon courage, mon envie. C’était un appel irrésistible. Mon cœur, en phénix, renaissait de ses cendres.

Voyageur infatigable, j’ai sillonné maints pays. En fuite, en quête, nul n’aurait su le dire. Cela faisait si longtemps que je marchais et mes souvenirs eux-mêmes commençaient à s’estomper. J’allais où mes pieds me menaient. L’horizon m’attendait. J’allai à sa rencontre.

Ptyx, 21/04/13

 Priscilla :

04

Eowyn :

03

Les 4 autres participations :

Coquelicote :

Le Printemps

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Queen Guinevere Maying, John Collier, 1900

Le ciel dégagé laissait toute la place à la lune, dont la brillante clarté éclipsait celle des étoiles et aveuglait presque Guenièvre. Elle resserra son châle autour de ses bras en frissonnant pour la centième fois depuis qu’elle avait quitté la salle commune de Camelot où elle avait passé la soirée. Les convives et les nombreux feux allumés dans la pièce l’avaient maintenue au chaud, mais à présent qu’elle était dans sa chambre, le froid la gagnait. La saison était déjà très avancée, et malgré cela le soleil persistait à ne pas dispenser sa chaleur. La nature toujours endormie obligeait les hommes à trouver d’autres façons de s’occuper, et ripailler dans le château enfin achevé du Roi Arthur était leur occupation favorite. Ils étaient particulièrement joyeux ce soir, car le lendemain allait avoir lieu une fête destinée à appeler les beaux jours.

Le froid mordant de cette nuit dégagée fit soupirer Guenièvre. Elle doutait que des festivités pussent ramener la chaleur qui lui manquait tant depuis qu’elle était mariée à Arthur et s’était installée au château. On l’avait prévenue que tous les gens vivant à une distance raisonnable de Camelot viendraient y assister, et qu’Arthur serait couronné roi de la fête car le peuple l’admirait. Elle serait donc reine une deuxième fois, et devrait sourire en continu toute la journée et jusqu’à une heure avancée de la nuit. Avec un nouveau soupir, elle ferma le battant en bois de la fenêtre et alla se coucher, toujours transie de froid.

*****************

Quand le soleil fut assez haut dans le ciel pour passer par-dessus les remparts extérieurs de la ville de Camelot, Guenièvre était déjà vêtue et parée pour les réjouissances. Ses servantes, babillant en toute gaîté en même temps qu’elles s’affairaient, l’avait habillée d’un magnifique corsage d’étoffe blanche et filé d’or au niveau de la poitrine et cousu du même métal jusqu’à ses hanches qui mettait ses seins en valeur. Sa longue jupe était du même tissu blanc éclatant, comme la cape qui recouvrait ses épaules et tombait à terre. La jeune femme pensa avec tristesse qu’elle avait presque l’air d’une vierge ainsi vêtue, surtout lorsqu’on coiffa ses cheveux d’une voile immaculé. Au moins, elle n’avait pas froid, et sa cape ainsi que le voile cachait suffisamment ses attributs pour qu’elle ne se sentît pas honteuse.

Debout dans la cour, elle leva la tête vers l’immensité bleue au-dessus d’elle et respira l’air doux qui l’environnait. L’odeur des écuries toutes proches ne l’incommodait même plus, elle était tout à coup heureuse de quitter les pièces de pierre froide qu’elle n’avait pu quitter des semaines durant à cause du mauvais temps. Un très jeune garçon arriva avec une belle jument blanche que Guenièvre n’avait jamais vue. « Un cadeau de votre époux », dit le palefrenier. Arthur avait bon goût, c’était indéniable. La bête était splendide et, comme Guenièvre le découvrit sitôt qu’elle la caressa, d’un très bon caractère. On l’aida à monter en selle sans abîmer sa tenue, et peu à peu la cour fut pleine de belles dames et de chevaliers prêts à s’en aller festoyer. La colonne s’élança lentement, avec Guenièvre en tête, entourée de gens qui portaient des branches parsemées des quelques fleurs qui avaient réussi à bourgeonner en dépit du froid. Le découragement prit la jeune reine de nouveau ; la nature était si triste.

Enfin, ils arrivèrent en vue de l’arbre ancestral choisi pour la fête. Son large tronc était lisse et montait très haut, avant de se perdre dans la ramure abondante et déjà verte. Arthur avait laissé les gens du peuple le choisir eux-mêmes à ce qu’avait entendu Guenièvre. Elle était étonnée qu’ils aient réussi à trouver un si bel arbre quand l’hiver semblait ne jamais vouloir prendre fin. Ses pensées redevinrent plus heureuses, et elle n’eut pas à beaucoup se forcer pour sourire au roi qui vint l’accueillir. Il était vêtu dans des tons verts, et les paysans lui avaient donné une couronne de lierre, ainsi qu’un sceptre faite des premiers épis récoltés, qu’il arborait fièrement. Il souleva son épousée comme si elle ne pesait rien et la déposa doucement au sol. Aussitôt, les jeunes gens présents se mirent à courir vers elle et la déclarèrent reine de ce jour, tandis qu’Arthur affectait de s’offenser de ne pas avoir choisi lui-même en riant. Les festivités commencèrent, et bientôt les paysans dansaient autour de l’arbre, tandis que les gens de la cour d’Arthur discutaient avec emphase et ne cessaient de manger.

Après le zénith du soleil, Guenièvre fut étonnée de se trouver si à l’aise. Les rayons du soleil la réchauffaient vraiment ! Elle ôta le voile et la cape qui l’encombrait et se laissa emmener par des petites filles qui détressèrent ses cheveux et refirent des tresses en y mêlant de longs brins d’herbe, des épis, du lierre, des fleurs, tout ce qu’elle trouvait pour embellir une reine déjà si belle. Guenièvre riait en écoutant toutes les histoires que ses petites amies lui racontaient, puis en dansant à son tour à la suite de filles à peine plus jeunes qu’elle, qui cherchaient du coin de l’œil leur futur mari parmi les garçons présents, osant même regarder du côté des beaux et nobles messieurs.

Alors qu’elle s’écroulait de fatigue, toujours riante, dans l’herbe à l’écart de l’arbre et des tables dressées pour le repas, elle vit juste à côté une fleur des champs tout juste née. Elle regarda autour d’elle, espérant en voir d’autres, mais il n’y avait rien. Au même moment un grand coup de vent la fit frissonner et poussa un nuage devant le soleil. Guenièvre se sentit de nouveau accablée mais, consciente de son rang et de son rôle à cette fête, elle se releva, lissa ses vêtements et se dirigea vers les tables, décorées et entourées de ces mêmes branches garnies des quelques bourgeons qui avaient percé dans le froid de ces dernières semaines.

Armée d’un faux sourire, elle approchait de son époux et de ses chevaliers attablés lorsque l’un d’eux, qu’elle n’avait jamais vu à Camelot, leva la tête et lui sourit. En un regard, elle avait tout remarqué : ses bonnes manières, son élégance, sa mise propre alors même qu’il mangeait avec des hommes parmi les plus sales que Guenièvre avait rencontré, ses dents bien alignées, sa tenue, ses cheveux propres et coiffés en arrière, et ses yeux, ses yeux qui la transperçaient comme s’il l’avait comprise. Son cœur bondit puis battit furieusement dans sa poitrine qui se soulevait avec difficulté. Elle inspira une grande goulée d’air, et aussitôt le nuage se dissipa, laissant place au soleil radieux, les couleurs de la nature semblèrent plus éclatantes, les feuilles et l’herbe plus vertes, et les bourgeons s’ouvrirent pour laisser place à des centaines de petites fleurs blanches. Arthur se tourna alors de son côté et s’exclama, ravi :

— Guenièvre, viens donc que je te présente mon nouvel ami venu de l’Armorique, Lancelot !

Le printemps était enfin arrivé.

Cassiopée (aquarelle) :

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Kim :

01

Karine N :

02

Merci à toutes les 4, ça n’est que partie remise 🙂

Les Damnés de Ceallach de David Le Yaouang

Les damnés de Ceallach

Yoran Embanner Editions, 11€, 167 pages

4ème de couverture

Alors qu’une terrible tempête se prépare, un homme hanté par la disparition mystérieuse de son père revient sur l’île où il est né pour tenter d’élucider les circonstances exactes du drame survenu 12 ans plus tôt. Que s’est il réellement passé sur l’île de Ceallach dans la taverne O’brien ce funeste soir de Novembre 1788 ? Quel sombre secret unis les derniers habitants de cet îlot rocheux inhospitalier perdu dans la mer d’Irlande au milieu des brumes et des pluies ? A travers l’histoire du clan Macnamara et la disparition du vieux Tomàs, ce récit nous fait revivre la tentative de soulèvement des « Irlandais unis » de 1798 et le destin tragique de Théobald Wolfe Tone, père du nationalisme irlandais, qui ainsi que plusieurs dizaines de milliers de patriotes, sacrifia sa vie pour la liberté de l’Irlande. L’attitude héroïque et exemplaire de ces hommes fit naitre un courant irréversible en faveur de l’indépendance totale, qui allait être relayé par d’autres partisans par la suite, jusqu’à l’établissement définitif de la république d’Irlande.

Résumé

Dans la taverne O’Brien, sur la petite île de Ceallach, les marins attendent que le gros de la tempête passe. En ce 1er novembre 1800, l’atmosphère est pesante. Est-ce dû à la présence parmi eux d’un marin étranger qui n’a encore prononcé aucun mot ? Des marins de passage il y en a quelques uns, mais celui, ils ne l’ont encore jamais vu, ses manières sont étranges. Qui est-il? Ce que ces marins  ne savent pas c’est qu’ils le connaissent déjà et que son retour va transformer leurs vies…

Mon avis

Tout d’abord je remercie David Le Yaouang qui m’a proposé de découvrir son premier livre. Un polar qui se passe en Irlande, vous vous doutez j’ai dit BANCO !!! Merci pour ce partenariat.

Une belle découverte !

Oui j’ai de la chance en ce moment, je découvre plein de belles choses ^^ Ce roman nous raconte plusieurs choses, on découvre l’île de Ceallach, une île sauvage, marquée par le climat, peu peuplée et ses habitants, des forces de la nature, dont les croyances ont été bouleversées par la Christianisation, … On découvre la famille Macnamara, Tomàs le père qui n’a jamais voulu quitté son île, sa femme Sorcha et leur enfant Padraig. On apprend que Tomàs a disparu un soir de novembre 1788, pourquoi ? Comment ? C’est le mystère qui nous sera dévoilé progressivement. Mais avant de disparaitre, il a confié Sorcha et Padraig à son frère Joseph, devenu riche négociant à Dublin. Ainsi l’auteur nous conte la vie de Padraig auprès de son oncle dans une période (1788-1798) tourmentée pour les Irlandais, le pouvoir est aux anglais, ils gèrent toutes les institutions importantes et répriment durement les tentatives de rébellion des Irlandais.

Loin d’être rébarbatif, ce côté historique est prenant, agréablement mêlé au récit de l’adolescence de Padraig. Le style de l’auteur permet de fluidifier les événements historiques. J’ai beaucoup aimé revenir sur le passé de l’Irlande, sur les grandes figures du nationalisme irlandais qui ont donnés leurs vies pour l’indépendance, la liberté, … , sur les tentatives des Irlandais aidés par la France car ils ont les Anglais comme ennemi commun, etc. Quand j’irai à Dublin le mois prochain, je ferai plus attention que la première fois, aux noms et aux symboles. Et j’espère remanger dans la Taverne peu recommandable au 18ème siècle le Brazen Head !

Le côté polar-enquête n’est pas très marqué, disons qu’on a une énigme mais pas vraiment d’enquête, par contre, le côté polar historique-politique est vraiment intéressant ! J’ai appris et réappris plein de choses sur l’Histoire de l’Irlande, des choses, et d’une façon très agréable ! Et on s’attache à Padraig, on a envie de savoir ce qu’il va faire et ce qu’il va découvrir en retournant sur l’île 12 ans après. Il est né sur cette petite île irlandaise mais a été élevé bien différemment finalement, comment va-t-il réagir face à ses découvertes ? Même si le récit est court, les personnages principaux sont détaillés et je n’ai pas ressenti trop de manques même quand il y avait des ellipses de plusieurs années. J’ai été surprise de la révélation finale, les apparences peuvent être trompeuses, et le tout est finement avancé par l’auteur.

J’ai aussi apprécié d’être vraiment immergée en Irlande, on n’a pas uniquement un nom de ville, un nom de famille à consonance irlandaise et des cheveux roux. Dans certains livres, on a parfois que ça, du coup, au bout de quelques pages, on pourrait être à Paris, Moscou ou New-York, ça serait la même chose. Ici non, on est vraiment en Irlande, avec le caractère des Irlandais et les paysages de là-bas. On sent la maitrise de l’auteur (ses recherches) de cette culture, de l’histoire du pays et son amour pour l’île d’émeraude.

Les damnés de Ceallach est un premier roman, bien écrit, au style fluide et avec un thème original (un mystère et une action au 18ème siècle avec un fond historique très intéressant), peut-être qu’un peu plus de détails sur certains personnages pour donner encore plus de profondeur à tout ce qui se joue aurait été un plus. C’est un roman à découvrir d’un auteur très prometteur, un roman policier mais aussi un roman d’aventures où la destinée d’un Irlandais se mêle à l’Histoire de son pays.

Un regret peut-être ? C’est un peu court ! Et bien oui, c’est tellement intéressant, j’aurai bien aimé continuer à découvrir la vie d’Irlandais le long de l’Histoire irlandaise. David Le Yaouang m’a indiqué être sur un deuxième polar. Je ne sais pas s’il se passera en Irlande ou si on y retrouvera des personnages similaires à ceux des Damnés de Ceallach, mais je resterai attentive à sa sortie car je serai ravie de retrouver la plume de cet auteur amoureux de mystère, d’Histoire et de culture celte.

Merci encore à David Le Yaouang.

Site de l’éditeur : http://www.yoran-embanner.com/

Pour acheter le livre : http://www.yoran-embanner.com/plr-damnes-de-ceallach.php

Et y a même du boutique avec des bijoux 😉

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Concours 1ère bougie !

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Bonjour à tous !!!!

1 an déjà, un an seulement, que je me lançais dans l’aventure du blog !

MERCI A TOUS CEUX ET CELLES QUI ME SUIVENT !!!! Que ça soit depuis 1 an ou plus récemment !

Les Découvertes de Dawn en quelques chiffres  :

400 billets (avec celui-ci)

29 724 vues (toutes confondues)

La mise en place d’un challenge (reprise en illimité) : Irlande et Littérature Irlandaise

2 023 commentaires

Le billet le plus vu : Dix petits nègres d’Agatha Christie : 911 vues !

suivi de Exposition Tim Burton à la cinémathèque de Paris (10/06/2012) : 746 vues !

 MERCI pour cette première très belle année, vos passages sur le blog, vos commentaires, vos impressions

J’ai fait de belles rencontres cette année et j’espère qu’elles s’enrichiront lors de l’année qui vient 🙂

Pour vous remercier : LE CONCOURS !

Principe

Je vous propose de réaliser une photographie, une illustration (dessin), un montage (attention, je souhaite quelque chose de personnel, pas d’image brute chopée sur le net, je sais me servir d’un moteur de recherche 😉 ), un texte (1 page A4 max), un poème, un marque-page, une pâtisserie, tout ce qui vous permettra d’illustrer ludiquement : LE PRINTEMPS !

Vous avez jusqu’au 21 avril 2013 minuit pour me faire parvenir votre réponse sur le thème à l’adresse suivante :

concours.lesdecouvertesdedawn@gmail.com

Laissez libre court à votre imagination !

Un jury composé de moi, de mon homme et de quelques personnes qui le souhaitent (mais dans ce cas, elles ne pourront pas participer au concours) noteront vos productions.

Pour faire parti du jury, envoyez moi un mail à l’adresse suivante : lesdecouvertesdedawn@gmail.com (avant le 14 avril, ça vous laisse le temps de décider si vous participez au concours plutôt qu’être dans le jury), je ne prendrai pas tout le monde, mais de quoi avoir un nombre impair ça sera bien (jury max 5 personnes)

Il y aura 3 gagnants !

Mais qu’est-ce qu’on gagne ?

LOT n°1

Pour faire vivre un peu le challenge Irlande et littérature Irlandaise : le livre de votre CHOIX sur Amazon pour un moment de 10 € maximum (frais de port inclus si vente par Marketplace) : avec la condition suivante : l’auteur(e) doit être IRLANDAIS(E)

Il doit être disponible sur Amazon, car je compte me le faire parvenir, et joindre à ce premier lot : un PORTE-CLE ou un MARQUE-PAGE sur le thème de l’Irlande également, que j’achèterai pour vous au Comptoir Irlandais, selon ce que je trouverai 🙂 ou que je ferai moi-même si malheureusement, je ne trouvais rien là-bas.

Exemple de Porte-clé (photo non contractuelle)

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Pour choisir votre livre, vous pouvez vous aider des liens suivants :

Le bilan récapitulatif du challenge

Le bilan du challenge quand il était chez Val

La page wikipedia des auteurs irlandais

Je ne pourrais être tenu responsable d’une éventuelle perte ou soucis avec La Poste.

LOT n°2

Un exemplaire d’un de mes livres, maison d’édition coup de coeur 2012, HARPICIDE de Michel Vigneron, le premier tome de l’Embaumeur

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Retrouvez ma chronique : Harpicide de Michel Vigneron

J’accompagnerai dans la mesure du possible, le livre de plusieurs marques-pages, notamment de petites maisons d’éditions

Je ne pourrais être tenu responsable d’une éventuelle perte ou soucis avec La Poste.

LOT n°3

Un carnet L’étrange noël de Mister Jack et son stylo assorti  (avec éventuellement, un ou plusieurs marques page)

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Je ne pourrais être tenu responsable d’une éventuelle perte ou soucis avec La Poste.

Nota : Si une maison d’édition ou un auteur souhaite proposer un lot supplémentaire, n’hésitez pas à me contacter (lesdecouvertesdedawn@gmail.com)

Comment participer ?

Vous avez jusqu’au 21 avril 2013 minuit pour me faire parvenir votre réponse (texte, illu, création) sur le thème ainsi que vos coordonnées et si vous participez pour un ou plusieurs lots à l’adresse suivante :

concours.lesdecouvertesdedawn@gmail.com

Commenter ce billet (pour bien m’indiquer la participation, comme ça, si je n’ai rien reçu, je pourrais vous relancer).

N’étant pas une machine, je vous demande un mail poli qui ne contiendra pas uniquement votre composition, un petit mot gentil (éventuellement vos remarques sur le blog),  bonjour, au revoir, vivement recommandé !

Une chance supplémentaire pour ceux qui aime ma page FB de blog. N’oubliez pas de me donner le nom sous lequel vous me suivez là-bas pour que je m’y retrouve 🙂

Et une chance supplémentaire pour ceux qui me suivent ici régulièrement et qui font vivre mon blog (je sais déjà qui).

Règlement du concours

Vous avez 1 mois pour participer, fin dimanche 21 avril 2013 minuit.

Le concours est ouvert à la France, la Suisse, la Belgique. Si vous êtes à l’étranger, participer si vous pouvez faire acheminer votre lot à une adresse française, belge ou suisse.

Je ne serais pas responsable des enveloppes perdues par La Poste.

Une seule participation par personne est acceptée.

Le concours est ouvert aux personnes majeures et aux mineurs avec l’autorisation de leur représentant légal.

Le tirage au sort sera effectué avec le logiciel The Hat (votre nom autant de fois que la note du jury et les chances supplémentaires).

Les trois gagnants seront annoncés sur ce blog, par le pseudo sous lequel vous aurez laissé le commentaire ou dans votre mail, vous m’autorisez donc à l’inscrire sur le blog et à être affiché en commentaire après validation.

En aucun cas, votre nom, adresse ou tout autre renseignement personnel ne sera transmis à des tiers sans votre consentement.

Les lots seront envoyé aux gagnants début mai 2013

La participation au concours est totalement gratuite hormis les frais de connexion internet.

En participant à ce concours, cela implique que vous avez lu, compris et accepté ce règlement.

BONNE CHANCE A TOUS