In My MailBox #9

In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. Il s’agit d’un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés.

Quoi de neuf dans mon sac ou ma boite aux lettres cette semaine ?

Cette semaine retour à la normale ! Et heureusement, parce qu’à un moment, je n’aurais plus assez de cette vie pour lire toute ma PAL !

Alors cette semaine, Marion de La vie des Livres m’a envoyé deux livres dans le cadre de troc entre nous 🙂

L’enfant derrière la porte de David Bisson

Août 1982. Vêtu d’un anorak et d’un bonnet de laine, David, douze ans, raconte son calvaire à des policiers de la banlieue parisienne. Depuis l’âge de quatre ans, il a vécu enfermé dans la salle de bains de la maison de ses parents, enchaîné au pied d’un lit, puis cloîtré dans un placard. Pendant ces longues années, sa mère l’a ignoré, battu, brûlé. Ce jour d’été, elle a oublié de refermer la porte et l’enfant s’est évadé.C’est auprès de Tony Lainé, psychiatre aujourd’hui disparu, que David s’appliquera à extirper sa haine, « à comprendre, à renouer les fils rompus de son histoire, à rétablir des vérités nécessaires à sa propre construction d’être humain ». Lorsque a lieu le procès, terrifié, il ne dit rien mais écrit au garde des Sceaux pour demander une mesure de grâce en faveur de sa mère, qui sera libérée au bout d’un an. C’est ce chemin de solitude et de souffrance, mais aussi de retour vers la vie, que David nous relate dans L’Enfant derrière la porte. Un livre qui nous parle aussi d’espoir, de courage et de tendresse, et reste, plus de vingt ans après les événements, un témoignage d’actualité. Préface de Tony Lainé.

Le pavillon des enfants fous de Valérie Valère

A treize ans, Valérie Valère a été internée au pavillon des enfants fous d’un grand hôpital parisien. A quinze ans, elle écrit le récit de ce séjour. Son livre n’est pas seulement une vision du monde hospitalier, des traitements pour les malades mentaux, le cri pathétique d’une adolescente de treize ans qui, un jour, a refusé toute nourriture : elle prend conscience des raisons profondes qui l’ont amenée au comportement suicidaire qu’est l’anorexie. Et son récit est avant tout l’histoire d’une guérison.

Deux histoires, deux témoignages. Des émotions fortes en perspectives.

Merci Marion ❤

Puis j’ai reçu, TIME RIDERS, Tome 2, Le Jour du prédateur, de Alex Scarrow que j’ai gagné sur Facebook grâce à Lire en Live, merci à eux !!!!

J’ai commandé le 1er dans la foulée, c’est une série qui me tentait depuis un moment, j’aime beaucoup les histoires de voyage dans le temps. J’espère le recevoir la semaine prochaine.

Et enfin, deux livres un peu différent achetés hier :

Un kit chez Michel Lafon : Mes savons naturels faits maison de Michèle Nicoué-Paschoud.

Il me faudra bien sur acheté des ingrédients mais j’ai toujours voulu essayé d’en faire donc maintenant j’ai des recettes.

Recettes inavouables et marques cultissimes ! Le Best of.

Plein de recettes simples, bon marché (en général) et originales. Ce livre de cuisine est super joli et les photos mettent l’eau à la bouche.

 

Et vous de bonnes surprises dans votre BAL cette semaine ?

Indian Palace de John Madden

Adaptation du roman « Ces petites choses » (« These foolish things » en VO) de Deborah Moggach

Avec Judi Dench, Bill Nighy, Maggie Smith, Tom Wilkinson,…

Sortie le 9 mai 2012

Evelyn Greenslade (Judi Dench) a perdu tout récemment son mari Hugh et découvre qu’il avait des dettes. Elle ne souhaite pas vivre chez son fils et sa belle-fille, ne veut pas être un poids pour eux, mais elle doit vendre l’appartement pour rembourser les créanciers.

Douglas et Jean Ainslie (Bill Nighy et Penelope Wilton), jeunes retraités, ont investi dans la start-up de leur fille Laura et n’ont pas de quoi se payer plus qu’un très modeste pavillon pour retraités dans la banlieue de Londres.

Graham (Tom Wilkinson), juge depuis près de 40 ans, réalise soudain qu’il est temps de raccrocher sa robe de magistrat et de prendre sa retraite.

Madge Hardcastle (Celia Imrie), jeune retraitée, se met en quête d’un énième mari et Norman Cousins (Ronald Pickup) se cherche une compagnie féminine.

Muriel Donnelly (Maggie Smith), aigrie et un peu beaucoup effrayée par les étrangers, (pour ne pas dire xénophobe) apprend qu’elle doit porter une prothèse de la hanche, mais l’opération en Angleterre est chère et le délai d’attente de plus de 6 mois. Son médecin anglais d’origine indienne, lui propose de se faire opérer en Inde où les délais sont plus courts et l’opération moins chère.

Tous entendent parler, d’un palace indien, au meilleur prix (on leur offre le billet d’avion (aller) pour finir de les convaincre) accueillant les séniors pour une retraite paisible et à moindre coup : le Best Exotic Marigold Hotel. Ce dernier est tenu par Sonny (Dev Patel) qui l’a hérité à la mort de son père (enfin un tiers puisqu’il a deux frères). A leur arrivée, les séniors vont découvrir que cette résidence est délabrée, en cours de restauration. Sonny est un peu débordé mais il souhaite tant réussir le rêve de son père (s’occuper d’un hôtel resplendissant et utile), là où ce dernier avait échoué.

Les jeunes retraités vont découvrir que les apparences sont trompeuses et cette aventure en Inde va bouleverser leur vie.

Je ne l’avais pas mis dans ma liste des film sortant en Mai, j’étais passée à côté. Mais heureusement que ma coupine Sophinette m’a dit qu’elle avait envie de le voir, parce que j’aurai loupé d’un très beau film!

Déjà les acteurs sont excellents, j’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver la classe de Judi Dench (« M » dans les James Bond avec Daniel Craig), Maggie Smith que j’adore (Harry Potter, Downtown Abbey), l’excellent Bill Nighy (Love Actually, Harry Potter, Hot Fuzz, Pirates des caraïbes, Good Morning England) et le talentueux Tom Wilkinson (The Patriot, Full Monty, Shakespeare in Love,  The Ghost Writer,…). Un casting excellent, des acteurs justes et sensibles, j’ai découvert Dev Patel, qui joue Sonny, l’indien qui s’occupe de l’hôtel, qui tient le rôle principal de Slumdog Millionnaire que je n’ai pas encore vu.

L’histoire est touchante et belle, ces séniors qui découvrent l’Inde et sa culture, qui vont encore à leur âge découvrir plein de choses sur la vie, sur leur vie. Certains d’entre eux sont en quête de leur passé ou d’aventures, d’autres se découvrent une nouvelle vie inattendue, un nouveau départ. Savoir décider que les choses ne sont pas finies parce qu’on a 60 ans passés, parce que la route à parcourir est moins longue que celle qu’on vient de suivre.

Ce film n’est pas moralisateur, il est fin et drôle, on y retrouve tous les ingrédients de la comédie avec une part de réflexion et il est servi pas des acteurs séniors qui sont loin d’être en fin de carrière ! Un peu comme dans RED de Robert Schwentke, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures !

J’ai aimé suivre ces personnages, découvrir un peu de la culture et des habitants en Inde. Au début, j’ai été un peu perdue, beaucoup de personnages, décrits très vite, mais on apprend ensuite à les connaitre et on s’y attache rapidement. Ici peu de clichés, ou alors pour tenter de les faire tomber.

Tous les personnages vont trouver en Inde ce qu’ils n’avaient pas encore trouvé ou compris en Angleterre. Et on s’attache aussi aux personnages indiens de l’histoire dont Sonny  dont la philosophie de vie va être elle aussi chamboulée par l’arrivée et la vie avec ces séniors. Il va apprendre d’eux et se révéler à leurs contacts sans perdre sa joie de vivre, sa bonne humeur et sa détermination à aller au bout de ce qu’il entreprend.

Pour moi, c’est un film rempli d’espoir. D’autres n’y verront peut être qu’une manière de montrer que l’Inde ne peut pas s’en sortir sans les anglais… A vous de vous faire votre opinion là dessus.

En tout cas, je recommande ce film et si vous n’avez pas la possibilité de le voir au ciné, n’hésitez pas lors de son passage sur le petit écran ou en DVD et de me dire ce que vous en aurez pensé 🙂

Et pour finir, pour ma part, je garderai longtemps en tête, cette citation, utilisée par Sonny : Tout est bien qui finira bien. Si ce n’est pas bien, c’est que ce n’est pas fini.