Piégée de Steven Soderbergh

avec Gina Carano, Michael Fassbender, Ewan McGregor, Antonio Banderas, …

Agent d’élite, Mallory Kane est spécialiste des missions dans les endroits les plus risqués de la planète. Après avoir réussi à libérer un journaliste chinois retenu en otage à Barcelone, elle découvre qu’il a été assassiné – et que tous les indices l’accusent. Elle est désormais la cible de tueurs qui semblent en savoir beaucoup trop sur elle… Mallory a été trahie. Mais par qui ? Et pourquoi ?

Mallory Kane (Gina Carano) est un agent d’élite, elle a rendez-vous avec quelqu’un mais ça n’est pas la personne attendue qui la rejoint. Après une bagarre déclenchée par Aaron (Channing Tatum) , un autre agent, Mallory s’enfuit au volant de la voiture de Scott (Michael Angarano), qui monte avec elle. Elle lui raconte alors les 10 dernières journées passées. Avec une équipe d’agent, elle a libéré un journaliste chinois détenu à Barcelone. Cette libération est une décision commune des gouvernements américains (Michael Douglas) et espagnols (Antonio Banderas). Une fois rentrée, Mallory est renvoyée à Dublin par son patron et ex-boyfriend Kenneth (Ewan McGregor) pour une nouvelle mission avec Paul (Michael Fassbender), un agent free-lance, elle se fait passer pour sa femme. Ils doivent rencontrer Studer (Mathieu Kassovitz). Mais rien ne se passe comme prévu pour Mallory…

Cela n’est pas facile de faire un résumé du film, il est complexe à raconter, il y a pas mal de personnages et pas mal de liens qui ne se découvrent qu’au fil du film. L’histoire est complexe mais on la comprend le long du film. C’est rapide, intéressant, il y a de l’action mais l’histoire n’est pas franchement originale. L’intérêt est de découvrir pourquoi Mallory a été piégée. Seulement, on voit un peu venir les choses et c’est parfois très confus ou peu explicite.

Il y a un sacré casting ! Les rôles sont bien distribués et chacun joue bien son jeu, malheureusement, on a pas trop le temps de s’attacher ou de tout comprendre des personnages, parce qu’ils sont nombreux. Je n’ai pas beaucoup aimé la réalisation de Steven Soderbergh. Des plans sont magnifiques mais d’autres à contre-jour ne permettent pas de garder l’ambiance voulue. Certains effets de style ne m’ont pas trop plu, ça alourdit les scènes, parfois, je me suis dit que ça manquait de rythme ou de musique, ou que certaines scènes étaient un peu trop longues.

Le rôle principal est tenu par Gina Carano, que je n’avais jamais vu, je pense. Elle est assez juste dans son rôle, quelque chose m’a gêné que je n’arrive pas à m’expliquer (la moue peut être ? Oui réflexion purement féminine!) mais je l’ai quand même trouvé bien.

J’étais contente de retrouver Antonio Banderas ou Michael Douglas, surtout ce dernier, même si son rôle n’est pas très développé et qu’on le voit peu, je trouve que ça crédibilise le film (oui je sais c’est bête mais bon).

Par contre, je n’ai pas trop compris le rôle et la trame liée à Studer, joué par Mathieu Kassowitz, il y a des lacunes dans la narration, c’est pas assez précis. Même si on comprend certaines choses, je ne fais que me demander : mais pourquoi ?

Je n’ai pas trop aimé la fin, ça va trop vite, il y a trop de non-dits et on reste du coup sur sa faim. C’est voulu, je pense, pas pour faire une ouverture, une potentielle suite, mais plus pour un effet de style. Mais ça n’est pas mon truc.
En plus, il fait 1h33 donc il y avait encore moyen d’approfondir la fin, je trouve.

Je sors mitigée de ce film. Le casting et l’action ne font pas tout. Je n’en dis pas plus sur l’histoire pour ne pas spoiler, c’est pas la plus originale mais c’est pas mal quand même. A voir donc mais peut être pas au cinéma.