Pacte Obscur – La geste des exilés – T1 de Bettina Nordet

pacte obscur

Éditions du Chat Noir, 19,90€, 417 pages

4ème de couverture

Je suis flic, et à part une petite bizarrerie et un sérieux manque de sex-appeal dont je me passerais bien, ma vie est plutôt sympa. Mais un soir tout vole en éclat. Traquée par des types bizarres, je me retrouve baby-sittée par mon nouveau boss, un type beau à tomber aux instincts meurtriers peu rassurants, qui semble éprouver à mon égard une allergie aussi violente qu’inexplicable. Alors, telle Alice, je plonge dans le terrier du lapin blanc ; sauf que, dans mon cas, la curiosité n’y est pour rien : mon imbuvable garde du corps m’y a poussée. Bien décidée à retrouver ma vie et les miens, je rue dans les brancards, mais les échos d’une prophétie plus vieille que le monde pourraient bien finir par me rattraper et m’en empêcher. Je vais tout faire pour me sortir de ce guêpier, même si, je dois bien l’admettre, il y a quelques compensations : des beaux mecs comme s’il en pleuvait. Et dire que je me plaignais que mon carnet de bal était vide…

Pièce maîtresse d’une lutte de pouvoir immémoriale, entraînée au cœur d’un tourbillon de violence et de sang, Jana découvre peu à peu que tout ce qu’elle croyait savoir n’est qu’un leurre, et que la frontière entre les bons et les méchants n’est peut-être pas aussi tranchée que ce qu’en disent les traditions millénaires.

Mon avis

J’avoue au départ ma lecture m’a agacée. Je ne lis pas beaucoup de bit-lit et j’ai un peu de mal avec les héroïnes belles, un peu naïves mais qui comme par hasard sont sauvées par de beaux jeunes hommes mystérieux… Mais je suis rentrée dans le récit assez facilement et je me suis retrouvée accrochée, prise au jeu… Et c’était une excellente lecture ! Je ne peux pas trop comparer avec les lectures du genre n’ayant presque pas de référence mais je pense pourvoir dire, aux retours que j’en ai eu et du mien, que c’est du très bon ! J’avais peur de ne pas accrocher au genre mais en fait si et je suis donc surprise dans le bon sens du terme ^^

Jana est agent de police, elle a un don assez particulier, c’est un vrai sérum de vérité pour des criminels d’un genre particulier. A part cela, elle mène une vie tranquille, même un peu trop à son goût. Elle aime son taff, a un meilleur ami adorable Nico, une famille géniale mais côté cœur ça n’est pas vraiment ça, elle n’est jamais vraiment satisfaite. Elle attire plus les femmes que les hommes et elle qui est pourtant très mignonne n’a plu qu’assez tard.
Un matin, elle arrive au commissariat assez tard, après avoir aidé un autre service à faire avouer un tordu, elle retrouve Nico qui lui annonce qu’elle a loupé la réunion et l’arrivée du nouveau boss. La boulette. De quoi être affichée d’entrée. Quelques minutes après, elle croise le nouveau chef, Kell, grand brun ténébreux et glacial dans l’ascenseur. Elle se sent rapidement attirée par lui mais ce dernier, pas du tout, et il la menace. Sans doute la conséquence de son retard du matin…

Quand elle sort du commissariat, elle se sent épiée mais en bon flic, elle ne cède pas à la panique. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une impression, elle est poursuivie et traquée par plusieurs hommes en pleine rue. Elle tente de leur échapper mais seul l’arrivée de Kell sur sa moto, lui permettra de mettre de la distance entre elle et ses agresseurs. Kell refuse de lui donner des explications. De plus, il tire en pleine rue avec une arme étrange sur les agresseurs ! Quel type de flic est son nouveau boss ?! Que se passe-t-il ? Les policiers ne font pas ça, elle nage en plein délire.
Kell la laisse sur un parking, prétextant aller lui chercher des affaires, lui donne une arme spéciale, lui annonce qu’elle ne pourra plus rentrer chez elle, qu’elle est traquée par des loups-garous et l’abandonne à ses interrogations. Elle est complètement dépassée par les événements et ne comprend pas ce qui se passe. Elle pense perdre la raison, Kell lui a parlé de loups-garous ! Mais bien sur … ! Dans quel mauvais trip est-elle tombée ? Il se drogue c’est pas possible autrement… Elle n’a pas trop le temps de s’apitoyer sur son sort parce que les gars qui la traquent l’ont retrouvée. Elle va vite se rendre compte que Kell ne ment pas, qu’elle est vraiment en danger et que la fuite pour sa survie ne fait que commencer….

L’auteur nous livre un premier tome dense et fouillé, très travaillé et qui fourmille d’informations. Pas uniquement un tome introductif, on découvre déjà plein de choses sur Jana, les gens qu’elle va côtoyer et il y a énormément d’action. Même si habituellement, les créatures surnaturelles, les beaux mecs et les prophéties ne sont pas ma tasse de thé, j’avoue que là  j’ai vraiment accrochée et je me suis vraiment prise au jeu. Au bout d’un quart du récit, je n’avais plus envie de m’arrêter, tellement je voulais savoir ce que Jana était et ce qu’elle allait devenir. Ce premier tome se lit vraiment très bien, c’est dynamique et très rythmé. Parfois, j’avais envie de mettre des claques à l’héroïne mais finalement son comportement est si bien expliqué dans l’histoire, si bien intégré à l’intrigue que ces baffes elle ne les mérite pas vraiment ^^

Jana a un sacré langage et ne mâche pas ses mots, elle donne ce côté « fun » au récit qui est si plaisant. Ajoutez quelques références cinéma, série et livre bien placées et on obtient un livre bourré d’humour. L’univers développé est plus complexe que ce que j’ai pu en dire dans cette chronique, en fait là, vous n’avez peut-être même pas 10% de l’intrigue du livre ^^ Il y a beaucoup d’action et même si parfois mes nerfs ont été irrités par le comportement de certains personnages, c’est génial, parce que cela veut dire que j’ai été touchée par ma lecture.

Dans l’ensemble, j’ai apprécié Jana, ce qui a pu m’agacer dans sa façon d’être, s’explique finalement et c’est une héroïne sympathique et le lecteur n’est pas au bout de ses surprises avec elle, je pense. Je suis allée au delà de mon aversion pour Kell, les personnages froids et compliqués, en général, très peu pour moi. Et finalement, c’est un personnage qui s’étoffe tout le long de l’histoire et assez intéressant. Il y a pas mal d’autres personnages mais je ne préfère pas en parler, pour vous laisser la surprise mais j’ai un ou deux coups de cœur déjà, Phen, Mayron ❤

Bien sur, il y a comme dans un bon roman du genre, des scènes un peu plus intimes et des beaux mecs mystérieux à foison, mais l’auteur gère tout cela très bien, jamais vulgaire. Le style est certes un peu plus « parlé », « jeune » et « cash » mais il y a du vocabulaire, l’univers est travaillé, la seconde partie notamment, très détaillée, on apprend en même temps que Jana. C’est très complet et intéressant.

Pacte obscur présente une histoire que j’ai beaucoup apprécié parce que je ne savais pas trop à quoi m’attendre et que je n’avais rien vu venir. Pour dire, j’en avais même oublié le tire de la saga et je fus surprise de la fin qui pourtant est très logique. Il y a bien sur les codes du genre, quelques ficelles que l’on voit venir mais c’est frais, agréable et vivant. On passe largement au dessus. Je ne m’attendais pas à un tome si riche en développement et si dense, vraiment on en a pour son argent comme on dit ! Je lirai la suite avec plaisir. Et pour avoir échangé avec des copines qui l’ont lu et l’auteur lors des Halliennales, ce tome va être encore plus chargé en rebondissements, en révélations et en action ! ça promet !!! J’ai hâte !

Le lamento des Ombres – Les Enfants de Walpurgis

lamentoLes éditions du Chat Noir, 306 pages, 19,90€

4ème de couverture

Tempo sourd ou pure envolée, trille innocente ou rugissement de haine, la musique vibre à nos oreilles de ses multiples identités. Tantôt berceuse, parfois fracassante, elle n’a pas de frontières, elle ignore les bornes. Ou plutôt, elle les refuse.
L’harmonie, ce fluide évanescent de cannelle et de myrrhe qui perce jusqu’aux palissades des cultures, marche aux confins de la mortalité. Elle transgresse les limites humaines. Elle apporte l’ailleurs jusqu’à nous, nous y transporte. Elle ouvre des passages vers des mondes imperceptibles et les créatures qui y vivent. Pour la beauté, pour la musique…

Huit auteurs se sont rencontrés autour d’une poignée de notes. Certains ont pris l’immortalité en Dot majeure, d’autres un chant Fa-erique aux accents tragiques. Les restants se sont partagé des partitions en clés de Sol afin de passer une porte, une épreuve… ou la muraille dont s’entoure un cœur.
Dans ce grand opéra à huit voix, l’Histoire croise l’utopie, la fantasy médite en compagnie du fantastique romantique sur la magie et les pactes faustiens. Un arpège délicat se met en œuvre. Une mélodie douce-amère, où les ombres évoluent dans les brumes comme dans les consciences…

Le sentier du lamento vous mènera jusqu’à elles.

Mon avis

J’ai adoré cette anthologie publiée par les Éditions du Chat Noir. 8 textes de qualité ! Sur une thématique : la musique, la manière de la vivre, de la jouer, de la ressentir. Je me demande encore pourquoi j’ai attendu si longtemps pour la sortir de ma PAL, parce que franchement, c’était un régal. L’année 2014 commence bien avec cette première lecture (oui, je suis légèrement en décalage, lecture / chronique).

Comme on a ici 8 nouvelles, je vais donner mon avis rapide sur chacune d’elle 🙂

Maudite Sonate ! de Stéphane Soutoul

Joachim est pianiste, il compose sa plus belle sonate pour sa fiancée, sa bien-aimée. Malheureusement, son talent va séduire la Mort en personne… Elle lui jette alors une bien sombre malédiction quiconque entendra la sonate, que la Mort ne souhaite que pour elle, mourra, alors que Joachim devra vivre éternellement. Sauf s’il réussit une composition meilleure encore, à même de toucher à nouveau la Mort. A une autre époque, un homme est furieux car sa jeune épouse enceinte s’est enfouie. Comment a-t-elle bien pu deviner ses sombres desseins ? Qu’est-ce qui relie ces deux univers ?

J’ai adoré retrouver la plume de Stéphane Soutoul. Cette nouvelle est assez longue (40-45 pages) et est très bien écrite. On sent déjà une certaine maitrise même si le style est peut-être un petit peu moins assuré que les écrits récents de l’auteur (et c’est normal, ça va s’en dire), toutefois, pas de crainte à avoir, l’émotion passe vraiment très très bien dans cette nouvelle. Le thème musical est parfaitement intégré, et l’écriture est aussi fluide qu’une magnifique mélodie. J’ai beaucoup aimé l’implication de la Grande Faucheuse. Les personnages sont touchants et on a envie de savoir comment va finir cette nouvelle, on comprend au fur et  à mesure et on se laisse prendre dans l’histoire. Une nouvelle émouvante, poétique et torturée avec des personnages lumineux ou horrifiques habilement croqués.

Requiem pour un songe de Céline Guillaume

En 1950, une jeune violoniste nous raconte son retour dans sa demeure et comment elle est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, après des années de misère et de cruauté.

Une nouvelle assez courte (la plus courte je pense du recueil), joliment écrite. Le récit nous entraine là où on ne l’attendait pas. J’aurai bien aimé plus de détails, en savoir plus que Katerine, mais c’est toute la beauté du texte, nous accrocher et nous surprendre en peu de pages.

That’s a long way to hell de Marianne Gellon

Le guitariste-chanteur d’un groupe de heavy nous fait part des moments si particulier de la scène, surtout ce concert donné chez eux, à Neoberlin, aux frontières du No Man’s Land. L’adrénaline. Les vibrations. La transe. L’extase. Richard est en symbiose parfaite avec sa gratte, cependant, il a des bémols, Lisa la petite amie rabat-joie, le monde qui a changé,… et qui a changé les gens et Richard/Hans ne fait pas exception…

Une claque ! Cette nouvelle assez longue par rapport à la précédente. Elle nous plonge complètement dans la vie de Richard (de son vrai nom Hans) et dans ce monde différent où le totalitarisme soviétique s’étend sur ce qui n’a pas été complètement détruit par les bombes. Marianne Gellon a un don pour créer une atmosphère très particulière parfaitement réussie. Les descriptions de la façon dont Hans ressent les choses et notamment la musique, le son, le show,…  sont géniales, on est transporté à ses côtés et on vit les déchainements de violence, de cet homme qui brûle la chandelle par les deux bouts. L’histoire est détaillée, brillamment menée, la fin est très bien trouvée, les parallèles et les images enivrants. Parfait !

Song to the Siren de Cécile Guillot

Marion, ingé son, fan de métal féminin, nous raconte sa rencontre et son amitié avec Aysun. Elle croit rêver quand elle découvre la chanteuse de Song to the Siren, sa voie et son charisme. D’habitude, les chanteuses sont des divas et elles manquent de naturel, d’authenticité et de charme. Aysun est différente et ça sera vite le succès pour le groupe. Mais les gens ne supportent pas ce qui est différent…

Une nouvelle qui a une taille parfaite, ni trop longue, ni trop courte et la belle écriture de Cécile nous permet d’être rapidement transporté aux côtés de Marion et Aysun. Nous suivons l’ascension de Song to the Siren et la folie des médias. Cette nouvelle est emprunte de mélancolie, de beauté et de noirceur et qui aborde des thèmes forts : l’amitié, la tolérance, la folie. A la fin, on se dit que nous aussi, on aimerait que les légendes soient vraies.

Les flûtes enchantées de Vanessa Terral

Lors d’une réception au sein d’une famille plutôt aisée, le maitre des lieux apprend que son coffre a été forcé mais on ne lui a dérobé qu’une flûte… mais pas une fluûe ordinaire, pas l’instrument de musique mais une flûte à vin, à champagne… Pourquoi garder un tel objet dans un coffre? Soudain, l’hôte ressent de violentes douleurs et entend un hurlement déchirant à vous glacer le sang. Il en mourra, comme le reste de sa famille… Comment et pourquoi ? C’est la consultante en affaires occultes Hélianthe Palisède qui va répondre pour nous à ces questions. Elle va être chargée par une « gardienne » d’enquêter et de découvrir ce qui se cache derrière ces morts.

Une autre claque ! J’ai adoré. C’est avec cette nouvelle que j’ai découvert Hélianthe Palisède, cette enquêtrice que Vanessa fait vivre dans différentes nouvelles. Et c’est un coup de foudre pour le personnage. Le fait qu’elle soit enquêtrice doit y être pour quelque chose mais en tout cas, je me suis tout de suite attachée à elle. Et puis Vanessa nous entraine même… sur l’île d’émeraude ! Waouh !!!! J’ai adoré retrouver la plume de Vanessa et ses personnages si atypiques, elle arrive toujours à en créer un qui a une façon bien à lui de se conduire ou de s’exprimer, c’est génial ! ça donne le sourire et amène une pointe d’humour très appréciable. Cette nouvelle est vraiment super et on peut la lire sans connaitre le personnage ou l’univers car les rappels sont là et habilement amenés. On pourrait peut être regretter qu’on s’éloigne légèrement du thème du recueil (on le retrouve mais c’est moins marqué que les autres nouvelles) mais ma foi, c’est tellement bien qu’on lui pardonne complètement ! Gros plus à chaque fois chez Vanessa, les mythologies sont développées, on voyage, on apprend, simplement fantastique.

La chorale du temps d’Ambre Dubois

Eric est saxophoniste, il est abordé dans la rue par un homme de grande prestance qui lui propose de venir jouer chez lui quelques heures contre rémunération. D’abord existant, Eric si discret, va quand même sonner à la porte de cet étrange homme dont il ne sait rien. Dans la demeure de l’homme, Eric joue quelques heures dans le grand salon avec pour public son hôte et une belle statue de marbre représentant Lucilla, la bien aimée du maitre des lieux. Eric se rendra tous les jours dans cette maison et croisera même parfois d’autres musiciens habitués des lieux. Que cache donc cet homme ? Que cache la venue d’Eric dans ce lieu ?

Cette nouvelle est un peu plus courte que les précédentes. Je découvre l’écriture, très belle d’Ambre Dubois. L’histoire m’a beaucoup plu, elle est originale, bien menée, bien pensée et je me suis laissée porter par le récit. De drôles d’impression naissent à la lecture, comme une sensation de malaise et c’est super de parvenir à cela en quelques pages. Cette nouvelle a tout sa place dans le Lamento des Ombres <3, musique, douceur, noirceur et fantastique.

Salve Regna Stellarum d’Angélique Ferreira

Till est un jeune elfe à la croisée des chemins, il doit devenir adulte et servir dans l’armée comme son père et son grand père avant lui. Né dans une famille de soldats, il ne peut pas en être autrement. Cependant, Till n’est pas du tout comme ses pères, il aime l’art, la musique. Même s’il a conscience des sacrifices de sa famille, il souhaite vivre sa vie comme il l’entend selon ses valeurs. La passion et la liberté seront plus forts que l’amour filial. Il va se rendre à Camelot pour commencer une autre vie. Il va très vite tomber sous le charme d’une belle demoiselle mais leur idylle ne sera pas sans danger…

C’est, je crois, la nouvelle la plus longue du recueil. C’est bien écrit, fluide et entrainant. J’ai beaucoup aimé le monde des elfes et le fait de suivre un personnage confronté à sa destinée. Cette nouvelle colle très bien aux thèmes du recueil, la musique, les choix,… Mais elle contient également plusieurs petites choses dont je ne suis pas friande : l’amour réciproque au premier regard, le mélange des mondes et des mythologies (pourquoi des références arthuriennes ? ou aux légendes grecques ? dans un univers fantasy ???). Malgré ces petits bémols, on passe cependant un bon moment de lecture.

La Clef musicale de Bettina Nordet

Au 15è siècle, le jeune Leonardo achève une toile. Quand la nuit, lui apparait Loriel qui doit lui ravir son âme, Leonardo se réveille et s’étonne de cette présence à ses côtés. L’instant est déroutant pour les deux êtes et exceptionnel, car Leonardo peut voir l’ange de la mort. Loriel voit l’occasion de rompre un temps sa solitude et décide de prolonger la vie de celui qui deviendra un être célèbre et prolifique. Au 18è siècle, la jeune Aure reçoit de son père une boite à musique.  Cette nuit là, elle s’endort et rêve d’un étrange homme aux cheveux longs et noirs, qui deviendra son seul ami et confident. Qu’est-ce qui relie ses deux époques, et ces destinées si différentes ?

C’est une nouvelle très plaisante et très bien écrite. Le thème abordé est très intéressant et bien traité, j’ai beaucoup apprécié l’utilisation du personnage de Léonard De Vinci et ce qui fera le lien entre les deux époques contées. C’est une très belle histoire qui emporte son lecteur. J’ai beaucoup apprécié le style de Bettina et serait ravie de relire quelque chose d’elle.

Le lamento des ombres est vraiment un super recueil de nouvelles avec un thème, un fil conducteur que j’ai adoré, la musique et la musicalité ^^ Les 8 nouvelles sont toutes différentes, de part leur style, la longueur, leur traitement du thème, les histoires empruntes de fantastique.

Les enfants de Walpurgis c’est 8 auteurs à découvrir ou redécouvrir, 8 très bons, voire excellents moments de lecture. 8 nouvelles qui transportent le lecteur sur des rythmes effrénés ou lancinants, sur des tempos mélancoliques ou endiablés. 8 univers où les sons, la musique rendent amoureux, fous ou heureux, où les mélodies vous déchirent, vous délivrent, vous condamnent, vous bouleversent…. 8 récits où le lecteur est embarqué sur des harmonies nées des plumes de nouveaux auteurs fantastiques, portés par leur musicalité et leurs messages.

Bravo aux éditions du Chat Noir pour ce recueil et vivement ma lecture des autres recueils qui m’attendent dans la bibli !

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