Chrysalide d’Ivan Kwiatkowski

chrysalide

Editions Voy’[el], collection e-court, ebook, 0,99€

4ème de couverture

Une jeune fille est laissée pour morte dans un terrain vague, où un artiste peintre la recueille. Elle est étouffée par la rancœur et il suffoque sous le dôme de verre qui protège la ville. Au milieu des chrysalides, fleurs au parfum mortel, ils devront se reconstruire… ou se détruire.

Mon avis

Tout d’abord merci à Editions Voy’el, à la Collection e-court, Manon et Tesha pour l’envoi de cet e-court 🙂

Une jeune fille reprend conscience dans un terrain vague où elle a été laissée par ses agresseurs. Elle sombre régulièrement dans une sorte d’inconscience comme si elle était détachée d’elle même. Elle n’a plus la force de bouger, de faire quoique ce soit. Peintre la trouve et décide de la sortir de cet endroit. Pour rejoindre sa demeure, il passe par le seul chemin qu’il connait, un endroit où des fleurs mortelles s’épanouissent. Un lieu magnifique mais terrible. La jeune femme a une rage en elle qu’elle laissera exploser dans la soirée mais Peintre ne la mettra pas hors de chez lui, au contraire, il souhaite l’aider, et peu importe finalement la forme que cela prendra…

C’est difficile pour moi de parler de cet e-court pour une fois. Il est vraiment très fort pour ces quelques pages. L’écriture est belle, les images sont magnifiques, mais le sujet m’a oppressé. Les schémas, les comportements des personnages sont compréhensibles mais pour moi difficilement acceptable. Étrange non. Ce qui se passe entre la jeune femme et Peintre m’a complètement entraîné en dehors de ma zone de confort. J’ai beaucoup de mal à y adhérer. Et pourtant, je comprend le choix de l’auteur et ai même trouvé très poétique sa façon de construire son récit et ce qu’il nous raconte.

Je ne sais pas si c’est d’avoir les deux points de vue qui m’a fait ressentir cela. Peut-être, peut-être pas, en tout cas, je ressens encore comme une angoisse, comme une gène physique. C’est étrange l’effet que ce texte a eu sur moi. J’ai l’impression d’être déchirée, à la fois je n’ai pas aimé et j’ai apprécié. Vraiment c’est très rare que cela m’arrive. Surtout à ce point. Peut-être que je ne peux pas être confronté à ce type de comportement, de réalité. Et on a en même temps, la ville sous le dôme et la violence, cette oppression se mélange à la poésie du Poumon, au comportement du peintre. Deux extrêmes.

Vraiment, j’ai beaucoup de mal à rédiger cette chronique, je n’arrive pas à mettre les bons mots sur ce que j’ai pu ressentir.

En tout cas, je suis agréablement surprise par la diversité de la collection e-court, qui est vraiment un superbe moyen de mettre en valeur des talents et nous faire découvrir des univers différents. Merci encore à l’équipe de la collection e-court pour tout cela.

une petite bafouille !