Eclosion d’Angelique Ferreira (LC 2014 : Saisons païennes) : Ostara

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C’est parti pour le second billet de la LC que j’organise tout le long de 2014, sur Saisons Païennes, une anthologie des enfants de Walpurgis, publiée aux Editions du Chat Noir ! Et le 20 mars c’était Ostara donc nous poursuivons lecture de cette anthologie avec la nouvelle d’Angélique Ferreira : Éclosion.

Deuxième texte que je lis d’Angélique après la longue nouvelle sympathique du Lamento des Ombres, autre antho au Chat Noir.

Le lecteur suit une jeune femme, Dana, que l’on apprend être assez malade. Atteinte d’un cancer, elle décide de retourner chez elle pour voir ses soeurs, et participer pour la première fois depuis qu’elle a rejeté les croyances de sa famille, à la célébration d’Ostara. Dans une maison entre mer et bois, Dana appréhende autant qu’elle espère de cette célébration du renouveau, des énergies, du printemps. Là bas, elle retrouve des sensations, des odeurs, des envies, … Puis vient l’heure d’accomplir le rituel… seule.

Je suis mitigée sur cette nouvelle, le fait qu’elle soit très ancrée dans la réalité m’a empêché de vraiment croire ce qui se passe dans cette histoire. Je dois être trop terre à terre. Toutefois, c’est joliment conté et amené. Une écriture simple mais poétique. Je fais partie de ceux qui n’ont pas su décoder les indices et qui sont surpris de la fin.

La célébration d’Ostara est bien décrire, la purification, la renaissance, les énergies… On retrouve les rituels, les symboles, l’évocation de la Déesse, le thème est parfaitement maitrisé, même un peu trop, quand on est pas des Wiccans. Les prénoms des ainés sont très bien choisies Dana et Aurore trouvant un symbolique dans la célébration d’Ostara. Je me suis par contre pas remise des prénoms des triplettes… Why ?

Une jolie nouvelle même si malheureusement l’histoire ne m’a pas touchée comme elle l’aurait du. Peut être que je n’adhère pas au romantisme trop présent. Mais elle illustre parfaitement cette célébration de la vie, de la naissance, du Printemps.

Quelques petits mots sur la célébration d’Ostara (rapidement, parce que les liens que je vais vous donner à la fin de ce billet, vers les autres chroniques de cette nouvelle ou concernant la célébration, vous détailleront plus ce qu’est Ostara).

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Ostara, célèbre le réveil de toutes les énergies sur Terre, cette célébration a lieu le 20 ou 21 mars au moment de l’équinoxe de printemps, quand la nuit et le jour ont la même durée. Cette fête symbolise le renouveau de la vie et de la terre, après un hiver froid et dur, et le retour de la Déesse sous son visage de jeune fille et d’amante. Ostara est un Festival de l’aube et de la vie croissante.

Ostara ou Éostre est le nom d’une déesse anglo-saxonne attesté par Bède le Vénérable, un moine bénédictin du VIIIe siècle, dans son livre De temporum ratione, et qui présente le culte d’Eostre comme déjà éteint parmi les anglo-saxons. À part cette brève mention, il n’existe pas d’autre information sur cette divinité, bien que quelques spéculations ont depuis été formulées. On raconte que La Déesse sortie de son sommeil enveloppe la terre de fertilité, le Dieu gagne en maturité et parcourt les prairies verdoyantes. Les animaux sauvages poussés par les déités s’accouple, c’est la période des semences dans les champs. C’est aussi le temps d’agir et de s’occuper des plantations des plantes utilisées en magie et des jardins rituels. Certains d’aspects de la Pâque chrétienne reprennent des éléments de cette fête païenne, comme les cloches qui été sonnées pour provoquer le réveil de la nature ou encore les œufs offerts à la terre comme offrande à la déesse de la fertilité. De la même façon que la lumière vainc les ténèbres, c’est le jour pour chasser les mauvaises influences et les bannir.

Le nom de la fête druidique associée à cette célébration du Printemps est Alban Eilir.

Ostara vient du mot Germain « Ost » ou « Est », une référence pour l’aube et la vie renouvelée. Les rituels d’Ostara célèbrent la vie renouvelée sous plusieurs formes : on peint des oeufs, symboles de renaissance, avec des couleurs vives et on les utilise dans des rites sacrés avant de les manger. La symbolique de l’œuf est très chargée. En effet, il détient en lui la genèse du monde, il est une réalité primordiale qui contient en germe la différenciation des êtres.
Pour la célébration, l’autel peut être décoré avec des fleurs printanières comme les tulipes, les narcisses, les crocus, les jacinthes ainsi qu’avec des œufs durs évidés décorés ou peints.
Les symboles et correspondances :
  • Couleurs : vert, jaune, mauve et rose
  • Encens : jasmin, sauge et fraise
  • Chandelles : vertes et jaunes
  • Fleurs : violette, tulipe, jacinthe et toutes les fleurs printanières
  • Arbre : saule
  • Pierres : jaspe rouge, aquamarine et ‘héliotrope
  • Carte du tarot : la lune, acarne majeur 18
  • Planètes : Jupiter et Neptune

 

Voici les liens vers les participantes à la LC

Coquelicote : Saisons Païennes – Ostara – Eclosion

Anne et Marie : Eclosion et Ostara

Cassiopée : Saisons Païennes

Chica : à venir

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