Le prince bâtard : Prélude à L’assassin royal de Robin Hobb

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J’ai lu, 150 pages, 5€60

4ème de couverture

Une lointaine légende raconte que le prince Pie, doué du Vif, fut destitué de son trône par une conjuration de nobles soucieux de préserver l’intégrité de la lignée des Loinvoyant. Derrière le mythe, cependant, se cache une vérité beaucoup plus complexe : fils bâtard de Prudence de Castelcerf, affublé de la robe pie du cheval de son père, élevé par une roturière, le prince vit son accession au pouvoir marquée par un écheveau d’intrigues politiques à l’origine des polémiques sur le Vif, qui changèrent à jamais le visage du royaume des Six-Duchés.

Résumé

Félicité, fille d’une nourrice royale, raconte, à la demande de Cardinal, la vérité sur le prince bâtard. Elle consigne à sa demande toute son existence en remontant à sa propre enfance, elle qui a été élevée avec Prudence la princesse royale, mère du futur prince Pie.

Mon avis

Pas convaincue.

Je pense que j’aurai encore mieux fait de tenter le T1 de l’Assassin royal parce que là… sans savoir ce que la saga raconte, j’ai trouvé que ça n’était pas vraiment le livre qui donne envie de découvrir, ou encore qu’il est trop court pour vraiment se faire une idée.

Le lecteur découvre le récit de Félicité, la fille d’une nourrice, qui travaille à Castelcerf et qui allaite les enfants des gens de la cour. Comme sa mère avant elle, elle allaitera la descendance royale. Félicité, fille de la nourrice, est donc élevée avec la princesse Prudence. Puis plus tard, la jeune princesse, qui refusa nombre de prétendants, tombera sous le charme d’un ancien esclave devenu maître des écuries et le lecteur suivra la jeunesse du prince bâtard Chargeur, qui comme son père, possède le Vif.

Je n’ai pas vraiment accroché à la famille royale. Déjà les noms de vertus ou de dons pour les prénoms, très peu pour moi. Je n’aime pas du tout. C’est dur à expliquer mais je trouve que ça sonne « faux ». Et de comme de par hasard, Prudence portera mal son nom… En plus, c’est une enfant gâtée, qui est pourrie d’autant plus que Félicité est à la fois son faire-valoir (oui parce que Félicité n’est pas jolie), bonne à tout faire (oui parce que Félicité s’occupe de la princesse jour et nuit), qui la laisse tout faire (parce que Félicité aime sa princesse et lui passe tout, comme sa royale famille), qui réussi à avoir sinon du pouvoir, une présence indispensable auprès de la princesse (forcément puisqu’elle ne la quitte que rarement). Puis forcément donc, la jeune princesse se retrouvera à manquer de prudence et sera « ensorcelée » par le  seul garçon qu’il ne fallait pas. Quelle surprise…

Concernant Félicité, parfois je l’ai trouvé attachante, et parfois agaçante… Elle se fait complètement avoir par sa mère qui gère sa vie à sa place. Cette pauvre fille n’aura jamais décidé de quoique se soit ou presque. Et elle sera à l’origine d’un enchaînement de drames et de malheurs… Puis quand elle va réagir, il sera trop tard…

J’ai presque préféré la seconde partie, avec le prince Chargeur dit « Pie ». Là, on rentre plus dans un aspect politique de l’histoire, avec des tensions, de la haine entre les personnages, de petits jeux de pouvoir. Mais je suis un peu déçue parce que finalement, cela tourne court assez vite et c’est une banale rivalité, un triangle amoureux qui fait se  battre les adversaires au trône…  Pas vraiment original. J’aurai bien aimé un peu plus de psychologie des personnages aussi mais comme il n’y a qu’une narratrice qui n’a pas assisté à tout (elle retranscrit le récit de Cardinal), ça manque pas mal. Puis c’est un prélude, ce n’est pas très développé.

Si le but de ce récit est d’en découvrir plus sur le Vif, alors oui pourquoi pas, c’est un aspect très intéressant de cette grosse nouvelle. Mais, je pense que ce prélude s’adresse plus à ceux qui connaissent la saga, du coup. A ceux qui veulent en savoir plus sur les « origines ». Ce n’est sans doute pas, par là que  j’aurais du commencer.

Autre point, le style. Je ne l’ai pas trouvé transcendant. C’est simple et classique. Le rythme du récit n’est pas très entraînant. C’est dommage pour un récit qui « prélude » une sage de 13 tomes (découpage français). Et en 150 pages, il y a quand même pas mal de répétitions. Il ne faut que quelques heures pour le lire, alors lire 4 ou 5 fois, que oui, Félicité retranscrit bien LA Vérité, qu’on nous redonne plusieurs fois, la généalogie d’Habile … Bofn, bof. C’est un peu lourd pour juste 150 pages. Et puis, je regrette de ne pas avoir ressenti un peu d’émotion, d’excitation, d’envie, d’aventure ^^

Bon, je ne dis pas que je ne lirai jamais la saga de l’Assassin Royal, il aura peut-être sa chance au court de ma vie de lectrice mais pour le moment, je ne me lancerait pas dedans. En tout cas, ce n’est pas ce court récit qui m’aura donné envie de découvrir l’univers de Robin Hobb.

4 réflexions sur “Le prince bâtard : Prélude à L’assassin royal de Robin Hobb

  1. stelphique dit :

    Cette saga mérite le détour, c’est certain…Je compte lire cette préquelle très bientôt, j’espère que je ne serai pas aussi déçue que toi sur cet opus……;)

  2. […] Autres critiques : Dawn (Les Découvertes de Dawn) […]

  3. Grimalkin dit :

    Bonjour, alors voilà oui en effet c’est un prequel mais le lire sans rien connaître de l assassin royal étais pas une bonne idée car ce livre sert à éclaircir des points… Mais sans connaître les dits point il es normal d avoir eu du mal à rentrer dedans. Sincèrement je te conseille d essayer l’assassin royal comme même car tu aurais la réponse à la plupart de tes critiques ainsi. Par exemple pour comprendre pourquoi félicité insiste sur le fais qu elle raconte la vérité il faut comprendre à quel point ses dires sont éloigné de ce que pense les gens… D ou le martèlement. Pour ce qui es des prénoms crois moi beaucoup de personnage les portent très bien au début sa m as interpellé mais par la suite on es emporté et cela permet de goûter l ironie de la chose. Tu critique Prudence mais à tu seulement compris qu’il es question de magie. Tu sais le passage du bébé dans le feu, l eau et la terre. Son prénom n as pas bien été accroché. Dans l’assassin royal (promis pas de spoil!) on comprend l’importance de ses noms étranges qui décrivent mieux qu’on le crois certains personnages. Personnellement je pense que le cas de Prudence sert à explique cette coutume dont on connaît les effets mais sans y avoir assisté. Pour finir je vais tout de même te dire ce qu’on savais du prince Pie jusque là, ce qui j’espère te donnera envie de connaître la suite( en sachant que pour apprécier l’histoire en son ensemble il es mieux de lire la saga des dragons et celle des aventuriers de la mer aussi ^^). On nous dis du prince Pie qu’il étais un espèce de monstre cruel et sanguinaire; ayant rassemblé une cour de personnes ayant le vif; profitant de son statut pour commettre quantités d’atrocites, jusqu’à ce que le valeureux sir Habile mette fin à cet horreur. Depuis ce prince toute personne ayant le vif est tué, démembré et noyé… Et cela encore à l époque de l assassin royal soit ai moins 3 ou 4 générations plus tard… C’est pour quoi Félicité  » radote  » sur le fais qu elle consigne la vérité; elle a peur de passe pour une folle ^^. Voilà en tout sache que tes critiques trouvent toutes plus ou moins une repose dans la suite. J espère sincèrement t’avoir envie de continuer car honnêtement cette saga est une perle et sa serais dommage de passe à côté…

une petite bafouille !