Editions Voy’[el], collection e-court, ebook, 0,99€
4ème de couverture
Améyo, fille d’une famille de riches marchands tombée dans la misère, vivote entre une belle-mère alcoolique et deux belles-soeurs. Criblées de dettes, leur jugement tombe : elles doivent tout rembourser dans trois jours, ou bien elles seront vendues comme esclaves.
En désespoir de cause, la jeune fille décide d’invoquer le fantôme de son grand-père. Il pourra peut-être lui dire où se trouve la pieuvre des Mérina. Ce joyau perdu de la famille leur permettrait de payer tous leurs créanciers.
Sauf que ce n’est pas le bon grand-père qui apparaît…
Pas de résumé perso, la 4ème de l’e-court est très bien fait ^^
Mon avis
Encore une fois, je remercie les éditions Voy’el et Aude la directrice de la collection e-court pour ce partenariat très enrichissant et plein de découvertes !
Cette fois, le lecteur fait connaissance avec Améyo qui vend des dentelles pour payer les dettes familiales. Au marché, un matin, elle apprend que le capitaine Anjani est de retour et que son père organise le soir une grande fête en son honneur dans leur grande demeure. Demeure qui a appartenu à la famille d’Améyo avant que celle-ci la perd. Les parents d’Améyo sont morts, elle reste vivre avec sa belle mère alcoolique et ses deux belles sœurs. Criblées de dettes, elles ont chacune une façon différente de réagir à l’annonce terrible : elles seront vendues avec leur biens pour solder la dette familial. Améyo elle décide de procéder à une cérémonie où elle peut faire revenir un de ces ancêtres pour une journée afin de l’aider.
Une très bonne surprise ! Le résumé m’avait fait sourire, ça m’a séduit et je me suis dit pourquoi pas. On rentre facilement dans ce récit et on s’attache à Améyo même si on sait qu’on va la suivre que le temps d’une nouvelle numérique. Je regrette juste une chose, de ce fait, on a pas trop de détail de l’univers dans lequel on est. Il m’a rappelé d’autres belles lectures du coup, j’aurais aimé en savoir plus, c’est sur sur cet univers fantasy. Mais à part cela, c’est très plaisant. Améyo est une jeune femme courageuse, très sérieuse et qui pense que l’honneur est ce qu’un être humain a de plus important. Même si elle n’a pas tort, elle découvrira que ce n’est pourtant pas la seule chose.
Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est que l’auteur nous épargne les clichés ! Comme ça fait du bien, de ne pas tomber sur une histoire banale et cousue de fils blancs. On s’attendrait de l’héroïne certaines choses et finalement non! J’ai vraiment apprécié ce côté, tellement plus réaliste et crédible ^^
Le personnage du grand-père m’a beaucoup plu aussi, elle reçoit donc une visite inattendue et la tournure même un peu convenue c’est vrai, m’a quand même plu et touchée.
Le style d’Alex Evans est fluide, plaisant et rythmé, on lit l’e-court vite et presque d’une traite (dommage que mon temps de métro ne soit pas plus long !). J’apprécierai beaucoup de retrouver un jour la plume et l’imaginaire de cet auteur.
Comme la grande majorité des e-courts, des messages forts sont passés dans ces textes courts. Ici Améyo va découvrir qui elle est vraiment et s’affranchir du passé. Elle va tout en restant elle-même, une jeune fille droite et un peu fière, comprendre que le nom et l’honneur ne font pas tout. Et qu’on peut être heureux autrement. C’était vraiment bien vu et j’ai aimé la fin. L’honneur des Mérina c’est comme un conte de fée sans fée avec un fantôme ! 😉 Encore un e-court à découvrir !
Merci encore aux Editions Voy’[el] et la collection e-court, pour ce partenariat, décidément, très riche en belles découvertes !!!