44 Scotland Street (Chroniques d’Edimbourg, T1) de Alexander McCall Smith

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Édition 10/18, 7€10, 414 pages

Lu dans le cadre du Club de Lecure L’île aux Livres

4ème de couverture

« Au 44 Scotland Street, dans le quartier Bohème d’Édimbourg, la vie frémit à tous les étages. Entre Bruce, jeune Apollon aussi narcissique que séduisant, la vieille Macdonald, une excentrique en mal de ragots et le petit Bertie, enfant prodige, Pat, découvre sa nouvelle famille. Des chroniques inoubliables empreintes de tendresse et d’humour so british !

Résumé

Pat arrive au 44 Scotland Street, pour visiter un appartement. Elle est accueillie par Bruce, un des 4 colocataires de l’appart. Il est grand, sportif et beau garçon, mais un de ceux qui le savaient et qui en jouent. Elle, elle entame sa 2ème année sabbatique, mais cette fois-ci, elle sera différente, Pat veut vivre en coloc dans ce quartier tranquille d’Édimbourg et a trouvé un travail dans une galerie d’art. Elle est prise dans la coloc, même si elle ne plait pas à Bruce, elle a l’avantage de payer son loyer d’avance et avec le manque créé par l’ancienne colocataire, une de ces filles à qui on ne peut faire confiance, il ne peut refuser l’aubaine. Pat va progressivement découvrir les autres habitants du 44 Scotland Street et commencer son boulot à la galerie…

Mon avis

Je n’ai pas aimé. Je n’irai pas dire que c’est une déception, parce que je n’attendais rien de ce livre mais c’est quand même pas loin. Certaines choses m’ont quand-même un peu plu mais pas suffisamment avec le recul.

L’histoire se passe en Écosse, à Édimbourg, dans un quartier tranquille mais branché de cette ville et plus particulièrement au 44 Scotland Street et ses rues proches. Pat commence une 2ème année off, on sait peu de chose de la première année mais elle ne semble pas s’être bien passée, elle cherche donc à rebondir, et dans le souhait de s’émanciper un peu de sa famille, elle prend une colocation au 44 Scotland Street. Pour le moment, elle est uniquement en coloc avec Bruce, un jeune homme, deux autres personnes font parti de la coloc mais ils ne sont pas présents actuellement.

Pat est jeune et « se cherche », elle a la chance d’avoir trouver un travail pas très loin de son logement, cependant, elle est surprise de la façon dont elle a été embauché et même se demande bien comment elle va occuper ses journées ! On a peu de renseignement sur Pat finalement. Je ne me suis pas vraiment attachée à elle. Elle aurait pu être touchante par son côté paumée, mais elle a fini par m’agacer. Peut être est-ce de n’avoir pas vraiment de billes pour la connaitre, on se demande ce qu’il lui ai arrivé mais on a aucune piste, aucun élément. Au début du livre, ça a été mais plus je lisais plus son comportement m’a agacé, elle tombe dans le schéma qu’on voyait venir comme le nez au milieu de la figure… ça m’a beaucoup saoulé.

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Le lecteur découvre plein de personnages, une belle galerie de caractères et de personnes différentes (ça c’est le point positif), Bruce, narcissique et prétentieux, il n’est pas complètement idiot mais son univers tourne autour des apparences, des faux semblants, du rugby et des filles… Bref, le type de gars macho qui m’est très antipathique. Je l’ai trouvé superficiel, creux et arrogant. On a aussi le patron de Bruce, Todd et sa femme, encore des personnages pour qui les apparences ont plus de poids que le reste. Dans le série des boss, on a celui de Pat : Matthew, le bon à rien, fils à papa, qui rate tout ce qu’il entreprend, paresseux et sans force de caractère. Et puis d’autres locataires du 44 Scotland Street, Irène, la mère de Bertie, 5 ans, enfant surdoué. Irène est horripilante, insupportable, prétentieuse, hautaine et snob. Je crois que c’est le personnage que j’ai le plus détesté du livre. Elle est convaincue qu’elle fait tout pour le développement et le bien être de son fils, or, on a beaucoup beaucoup de mal à être d’accord avec elle, ses idées et son comportement. Son mari ne vaut guère mieux. Dans l’immeuble, Pat fait la connaissance de Dominica, une femme de 61 ans, mais loin de la vieille chiante, elle vive et enjouée, elle a ses petites manies mais elle est tellement sensée ! Anthropologue, elle a souvent des remarques justes et pleines de bon sens. Et puis pas loin du travail de Pat, il y a Lou, une jeune femme qui tient un bar (une ancienne librairie reconvertie). Lou cherche à s’instruire, beaucoup, elle a gardé tous les livres de la librairie et les lit ! Et il y a encore d’autres personnages plus ou moins important dans l’histoire.Bref, vous le voyez, une grande et belle galerie de personnages ! Mais je peux compter sur les doigts d’une seule main les personnages que j’ai aimé suivre ou que j’ai apprécié. Beaucoup de personnages, sont insupportables et c’est un peu à qui le sera plus que l’autre !  Un ou deux évoluent. Pas toujours dans le sens qu’on voudrait (Pat par exemple) ou bien on découvre une personnalité un peu « moins pire » que prévu (je pense à Matthew).

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J’ai lu 200 pages en une journée, soit la moitié mais il ne se passe pas grand chose finalement, ou bien on apprend plein de choses sur des personnages horripilants, ce qui fait que j’ai eu beaucoup de mal à lire l’autre moitié. Alors que j’aurai pu le lire en une deuxième journée, je l’ai trainé encore 3 jours… Je n’ai apprécié les passages que sur Lou et Dominica qui a leur façon m’ont plu ou touchée. Et heureusement qu’il y avait ces deux femmes sympathiques parce que j’aurai peut-être abandonné ma lecture. Pas que ça soit mauvais mais ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Il n’y a que l’humour de l’intrigue de fin qui m’a emballée, le reste, je me suis ennuyée… Heureusement, les chapitres sont courts (il s’agit de chroniques publiées tous les jours dans un journal), et ça se lit facilement. Le principe de chroniques est sympathique mais je crois que j’aurais préféré lire ça au jour le jour dans le journal plutôt qu’en livre… Et puis ce roman ne m’a pas vraiment fait voyager, je ne peux pas (à part quelques peintres écossais) dire que j’ai appris / retenu grand chose, pas un monument, une architecture, … rien que je puisse citer. Pour moi, ça s’adresse à ceux qui y vivent ou connaissent parce que sinon… A la rigueur, je suis intriguée par l’opposition régulièrement faite entre Édimbourg et Glasgow, à part ça… Bref, je n’ai pas aimé, je me suis ennuyée et je n’ai pas envie de continuer (il existe au moins 3 tomes en plus). Je ne trépigne pas d’impatience pour ce que va faire Pat, vivre Bertie… Peut être que je suis passée à côté de certaines choses parce que je n’ai pas rit. Comme indiqué, seule la péripétie de la fin m’a fait sourire ^^

Concernant l’histoire… Il s’agit de suivre les personnages et il y a une « sous-intrigue » concernant un tableau de la galerie d’art de Matthew. C’est cette sous-intrigue qui m’a accrochée le plus, j’avais envie de savoir où ça allait mener. Mais c’est quand même long à venir, à se développer…Un personnage est lié à cette intrigue secondaire : Angus Lordie, un peintre excentrique mais très sympathique (ça nous fait 3 persos que j’ai aimé!).  La « chute » m’a bien surprise et m’a bien plut ^^

Bref, au final, une histoire assez peu mémorable, vite lu (enfin si on accroche), vite oublié pour ma part… Et pas suffisamment creusée ou drôle pour que je poursuive. Une lecture détente, oui, c’est bien pour l’été mais …. pas pour moi quoi ^^ L’auteur aura peut être droit à une seconde chance mais pas de suite et avec complètement autre chose, je pense.

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Une place à prendre de J.K. Rowling

Merci à Oliver de PriceMinister, lecture dans le cadre « Les matchs de la rentrée littéraire 2012 – par les blogueurs, pour les blogueurs »

Grasset, 680 pages, 24€

4ème de couverture

Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre… Comédie de mœurs, tragédie teintée d’humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.

Résumé

Barry Fairbrother est pressé, c’est l’anniversaire de son mariage avec Mary mais il a ce papier pour le journal à finir, qui lui tient tellement à cœur! Il doit absolument se concentrer mais une migraine épouvantable le fait souffrir depuis plusieurs longues heures. Fin de journée, papier envoyé, il part avec Mary fêter leur anniversaire. Malheureusement, avant d’entrer dans le restaurant, Barry s’effondre, les cris de Mary alertent les clients qui se pressent d’appeler les secours. La tragédie s’abat sur la famille Fairbrother, Barry les a quitté. Il était le laeder de l’opposition au Conseil Paroissial de Pagford. La nouvelle est bien vite colportée à travers la petite ville, amis et opposants au conseil auront tous une manière différente de réagir face à cette disparition…

Extrait

« Il laissa sa phrase en suspens, mais aucune importance: Maureen savait exactement ce qu’il avait voulu dire. Tandis qu’ils regardaient madame la conseillère Jawanda disparaître au coin de la rue, tous deux songeaient à la vacance fortuite du siège de Barry et tous les deux se représentaient cette place à prendre non pas comme un espace vide, mais plutôt comme un chapeau de magicien, regorgeant de possibilités. » page 59, Une place à prendre de J.K. Rowling, Grasset.

Mon avis

J’ai beaucoup aimé !!!

Voilà, je fais parti des personnes qui ont aimé, pour ce que j’en ai vu jusqu’à maintenant, les avis sont mitigés, certains ont même abandonné leur lecture. Je peux franchement comprendre, c’est assez dur, très loin d’un univers enchanteur et magique, si vous êtes hyper méga fan du petit sorcier, à mon avis ça risque de vous faire « ça passe ou ça casse ». C’est bien un livre pour un public adulte, il y a des scènes marquantes, pas mal de noirceur, je ne le conseille pas à un public jeune qui chercherait à retrouver l’univers de leur sorcier préféré.

Nous avons ici un livre très dense avec un grand nombre de personnages, on suit plusieurs familles.  Certains seront peut-être perdu par l’importance et le nombre de protagonistes, moi, j’ai l’habitude, j’ai su m’accrocher et j’étais tellement dans l’histoire que les coupures dans ma lecture ne m’ont pas perdues (en plus, il y avait beaucoup de monde aussi dans Harry Potter!)

L’histoire est hyper bien menée, les éléments se mettent en place progressivement. Et j’ai trouvé le livre très prenant. J.K Rowling a réussi à distiller suffisamment d’informations pour qu’on s’interroge et pour accrocher le lecteur. Puis à la fin, on se rend compte qu’il y a tous les éléments qu’il faut pour faire les liens entre les différents personnages, pour comprendre pourquoi ils agissent de telle ou telle façon, ou pense de telle manière. Bien que l’histoire soit dense on a toutes les clés de compréhension. Tout est en progression.

Je n’en dévoilerais pas trop sur l’histoire ou les personnages, je pense que c’est un livre qu’il faut lire sans trop d’informations pour découvrir soi-même. C’est pour ça, je pense que la 4ème de couverture est très courte. Et puis, il y a beaucoup de liens entre personnages, d’intrigues internes, qu’il est difficile de s’étendre de peur de spoiler mais aussi d’oublier pleins de choses importantes ! On suit donc plusieurs familles, alternativement plusieurs personnages nous font part de leur vie, de leur ressenti.
Dur de choisir un personnage préféré, vu ce qu’il se passe. Mais, on s’attache à certains, on peut s’identifier à d’autres, on veut savoir qui va faire quoi ou vivre quoi. Et comment ça va finir. Personnellement, je m’attendais à une fin particulière, en sentant la progression, mais je n’avais pas imaginé cette dernière.

Sachez toutefois, que l’histoire est actuelle, contemporaine et aborde un contexte social très dur. On a la confrontation entre un milieu social précaire et une sorte de petite bourgeoisie locale même si les définir comme ça est très réducteur. Parfois, ce livre se veut presque un révélateur de la noirceur de l’âme humaine, la détresse de la jeunesse qu’ils soient de bonne famille ou des cités.

J’ai beaucoup aimé la facilité qu’à J.K. Rowling à se mettre facilement dans la peau de ses personnages, qu’il s’agisse de jeunes adolescents ou d’adultes. On est complètement dans la tête à la fois des parents et des adolescents. On vit leur peine, leurs d’échec, leur sentiment d’impuissance, plus rarement les joies et les espoirs. Une plume magnifique et agréable (une excellente traduction), on se laisse guider toute le long du roman, facile à lire (même si certains passages sont plus difficiles).

On a avec Une place à prendre, une véritable immersion dans la vie du voisinage, de nombreuses réactions différentes à la mort du conseiller, parfois c’est très dur de voir comment réagissent les gens. On peut se demander quand-même si les actions ne sont pas parfois un peu excessives. Un roman dans lequel on trouve quelques traits d’humour noir  en fonction de la personne qui vit l’événement, beaucoup d’idées politiques aussi, avec des idées parfois assez carrées, parfois jusqu’à la caricature, très certainement une façon efficace de dénoncer les travers (actions et idées) de notre société. Mon avis est que l’auteure a voulu faire passer beaucoup plus qu’un seul message à travers son roman avec peut-être un peu de parti pris. En tout cas, son traiment du sujet est efficace aussi, j’en suis venue à détester une grande partie des personnages ! Enfin surtout leurs idées et leurs comportements.

En tout cas c’est pour moi une lecture qui m’a beaucoup plu et touchée. Elle nous fait réfléchir sur la passivité, l’entêtement, l’implication des gens dans une ville,… dans leur famille, dans leur vie.

Je suis ravie de découvrir un autre aspect de J.K. Rowling, j’ai vraiment beaucoup apprécié son passage dans un univers adulte. C’est assez frustrant d’en dire si peu ! Mais je ne veux pas vous gâcher la découverte. J’espère avoir bientôt l’occasion d’en discuter IRL !

Une première sur le blog mais je dois donner une note comme le demande priceminister

Note: 18 sur 20 .

Moi, je le recommande chaudement, si vous êtes mitigés, attendez peut être la sortie poche, ou faites le vous prêter. Si vous cherchez une lecture détente, légère, passez votre chemin.

Roman lu dans le cadre des Matchs de la Rentrée Littéraire

Lien vers la fiche livre Une Place à prendre

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Camelot de Fabrice Colin

Editions Seuil,  9,50€,  201 pages

Lecture effectuée dans le cadre de la 17ème rencontre du club de lecture l’île aux livres/Alille.com, sur le thème « A la découverte d’un auteur : Fabrice Colin »

4ème de couverture

Institut Saint-James de B… Nathan a 17 ans. Il doit passer l’été à préparer son diplôme de fin d’études dans cet établissement prestigieux réservé à quelques privilégiés. Avec Eric, David et Mathis, ils forment un groupe d’amis fidèles, solidaires, dans cet univers de garçons où les rivalités sont parfois violentes. Un soir, arrive un nouvel élève : Arthur. Il exerce une fascination troublante sur chacun. Bientôt, les trois amis de Nathan disparaissent des nuits entières, sans qu’il ne puisse rien savoir de leurs escapades nocturnes. C’est avec Arthur qu’ils partent, Nathan en est persuadé. Il décide d’aller lui parler. Arthur lui propose alors de devenir à son tour un chevalier de la table ronde…

Mon résumé

Début de l’été, à l’Institut Saint-James de B…, Nathan et quelques élèves de promo, n’ont pas eu leur diplôme de fin d’études, ils restent donc à l’Institut afin de réviser, assister à des cours de rattrapage,… Nathan est très proche de 3 garçons : David, Mathis et Eric. Le temps s’écoule paisiblement, jusqu’à l’arrivée un soir, d’Arthur, un garçon troublant déposé en limousine devant l’établissement. Le père d’Arthur est un des donateurs de l’Institut, son fils est donc traité avec tous les égards. Mais son comportement inquiète Nathan et ses amis. Après des heurts entre David et des camarades de classe, Arthur s’entretient avec David et ce dernier autrefois craintif et passif, n’accepte plus qu’on lui marche sur les pieds. Il disparait la nuit et s’éloigne de Nathan, Eric et Mathis… Puis c’est au tout d’Eric et de Mathis de s’éloigner de Nathan après avoir discuter avec Arthur. Nathan n’en peut plus de cette situation causée par Arthur, il s’en va le trouver et ce dernier va l’intégrer à ce qu’il appelle La Table Ronde, Nathan devient alors Perceval… Mais Arthur leur confie ses craintes sur l’avenir, et va les pousser à chercher pour lui, le Graal…

Mon avis

Pour le club de lecture, j’avais choisi ce livre à son thème et pour son nombre de page relativement court, mais comme il a tardé à mettre livré, je l’ai lu après A vos souhaits. Et je regrette un peu cet ordre.

C’est de la jeunesse (j’étais prévenue) et pour la catégorie c’est vrai que c’est plutôt bien écrit. Ayant lu, A vos souhaits avant, je trouve que Fabrice Colin sait s’adapter à son public, ici pas d’univers fantaisiste, le récit est ancré dans la réalité même si on ne connait pas la ville dans laquelle se trouve l’Institut. Si vous cherchez une histoire contemporaine avec beaucoup de descriptions de la légende arthurienne, des détails, des références, passez votre chemin. Camelot ne prend ici que les idéaux du Roi, l’amitié, la quête, donner un sens à sa vie, … A part les références à la Table Ronde, à Excalibur et aux chevaliers, il n’y a pas d’autres éléments de la légende (pas de voyages réels ou imaginaires dans l’époque par exemple). Juste les idéaux. Personnellement, j’aurai aimé plus de choses sur cette légende qui n’est qu’effleurée, quelque chose de plus dense, plus fourni. Sur ce point, je suis déçue mais je suppose que ça n’était pas le souhait de l’auteur à l’écriture de ce roman jeunesse.

L’histoire en elle-même et bien construite, on découvre Nathan après les faits, sans savoir ce qui a pu se passer, et il a l’air complètement chamboulé. Il entreprend donc de nous raconter son histoire depuis l’arrivée d’Arthur à l’Institut. Et du coup avec ces éléments, on a envie de savoir de quoi il retourne, ce qu’il a bien pu se passer cet été-là qui soit si dramatique. Fabrice Colin a su m’accrocher avec son début (après discussion lors du Club de lecture, c’est une des forces de cet auteur dans les romans jeunesse notamment). Puis l’action et les interrogations montent crescendo jusqu’au dénouement final, plutôt bien trouvé (même si j’avais plus ou moins compris la trame).

Les sujets abordés sont complexes et le jeune lecteur sera confronté à des termes forts : la vie, la maladie, la mort, … La fin n’est peut être pas très jeune public, mais si le lecteur a à peu près l’âge de Nathan, je pense que ça passe.

C’est dommage quand même que ça soit assez rapide, assez peu détaillé dans les faits, parce qu’on a du mal à s’attacher à Nathan ou à ses camarades. Par contre, on peut s’identifier à l’un d’entre eux sans trop de problème en fonction de son propre passé.

Je ne saurai pas dire si j’ai aimé ou pas par contre, parce qu’étant un roman jeunesse, j’ai forcément trouvé ça pas assez approfondi par rapport à ce que j’ai l’habitude de lire mais si j’avais eu 15 ans de moins, je pense que ça ne m’aurait pas posé de problème. Je ne suis pas sure qu’il me laissera un grand souvenir. Pour une lecture adolescente de qualité, je dis oui, mais pour une détente adulte, je dirai non.

Je relirai du Fabrice Colin parce que c’est une bonne découverte mais par contre avec des romans adultes, j’ai vu qu’il se mettait aux thrillers (blue jay way), j’aimerai bien voir ce que cela donne et mon amie Lilith m’a prêté Confession d’un automate mangeur d’opium, un roman steampunk.