Le Frisson des Aurores, Anges d’Apocalypse, T2 de Stéphane Soutoul

frisson

Rebelle Éditions, lu en ebook, 9,99€ ; 474 pages en version papier, 19,90 €

4ème de couverture

Lycéenne le jour, garde du corps la nuit : la combinaison explosive pour cumuler les problèmes. Suite à l’assassinat d’Alistard Vorlock, les rues de Toronto sont plus dangereuses que jamais. Desmond, le sorcier qui cherche par tous les moyens à me mettre dans son lit, serait peut-être en mesure de désamorcer le conflit. Sauf que ce dernier préfère me poursuivre de ses avances pendant que la situation s’envenime. J’aurais presque envie de laisser la tueuse qui a débarqué en ville lui faire la peau, s’il ne m’avait pas engagée pour le protéger. Surtout que l’assassin en question se révèle être sa propre soeur… Remarquez, la poisse n’est pas en reste lorsque je suis Samantha. Tandis que mon identité humaine essaie d’apprivoiser l’amitié de Nathan, des sorcières pas très recommandables s’intéressent au garçon d’un peu trop près à mon goût. Avec deux vies pour une seule âme, être un cavalier de l’apocalypse n’a décidément rien d’une sinécure.

Mon avis

J’ai enfin pris le temps de continuer la saga des Anges d’Apocalypse.

De nouveau, on suit Syldia et son existence loin d’être de tout repos. La nuit, elle est elle-même, Famine, un des 4 cavaliers de l’Apocalypse, mais qui tente avec ses sœurs de vivre une existence normale dans la mesure où cela peut-être possible pour des « créatures » comme elles. Et, on s’aperçoit vite à nouveau, que pour deux des sœurs, c’est vraiment très compliqué. Syldia est à la recherche de son ancien associé, qui l’a trahie et dont elle veut se venger. Elle n’a depuis la catastrophe de son dernier emploi, plus de boulot…

La journée, après son transfert d’âme, malédiction d’un ex petit ami, elle est Samantha, lycéenne sans histoire, moyenne en tout, qui a des parents adorable. Elle s’est lié d’amitié avec Nathan, jeune homme mystérieux, qui protège sa petite soeur en prenant sur lui les écarts de leur monstre de père. Nathan qui, ce n’est pas commun, cache un autre secret, très dangereux.

Dans ce second tome, Syldia se voit proposer par Desmond, le sorcier qui lui a fait du rentre dedans dans le premier tome et qui depuis les événements passés dans cette histoire assure l’intérim à la cour des sorciers de Toronto, une offre qu’elle ne peut refuser malgré de très nombreuses réticences. Elle doit assurer sa protection la nuit, car un duo de tueur à gage en a après lui. Quand à Samantha, elle doit jongler avec ses sentiments ambigus, sa famille et d’étranges jeunes sorcières qui rodent autour de Nathan… Ajouter à cela, le retour pour les soeurs de Syldia de la Voix, qui troublent leur sommeil et leur existence.

On replonge facilement dans le bain. Stéphane Soutoul fait de judicieux rappels sur le tome précédent le long de l’histoire et la mémoire des personnages revient rapidement. Je trouve toujours le traitement des 4 cavaliers de l’apocalypse de nos jours original et j’ai apprécié en apprendre plus sur les sœurs de Syldia. Par contre, je ne suis toujours pas vraiment convaincue par Syldia, qui dans ce tome m’a agacée. Je n’ai pas compter le nombre de fois où elle nous redonne son âge mais trop pour mes nerfs. De plus, elle n’a vraiment pas acquis la sagesse qui allait avec. A croire qu’on lui a effacé de la mémoire quelques centaines d’années… Son côté Famine est toutefois plus développé dans ce tome, et cet aspect là m’a bien plu.

J’ai préféré quand elle est Sam. J’ai trouvé que l’intrigue de ce côté là, était plus intéressante que la protection de Desmond qui a finalement manqué de punch et d’action. L’intrigue familial du sorcier ne m’a pas touché et pas vraiment convaincue. Par contre, j’ai aimé découvrir le personnage d’Équinoxe, ambiguë et déstabilisant. A la fois, agaçant et attachant, fou et sincère. Vraiment un mélange détonnant et étonnant.
J’ai donc préféré l’amitié compliquée qui lie Sam et Nathan, l’apparition au lycée des sorcières, de leur étrange intérêt pour le jeune homme, les pointes de jalousie de Sam, etc.

Il faut bien reconnaitre quand-même que ce soit Syldia ou Samantha, une fois plongée dans le récit, j’avais envie de savoir ce qui allait se passer, ce qu’elle allait décider de faire et comment.

Comme pour Le tourment des Aurores, c’est très bien écrit, un style agréable, fluide et maitrisé.  On s’habitue aux quelques clichés bit-lit ou urban : les beaux gosses partout, leur besoin de contrôler, les tensions sexuelles, et une héroïne forte mais avec les hormones qui font des siennes ! Avec toujours une dose d’humour ou d’autodérision.

L’intrigue est bien menée, avec un retournement de situation bien vu (comme dans le 1er tome) mais comme dis précédemment, j’ai trouvé qu’elle manquait d’action, j’avais été plus servi dans le Tourment des Aurores à mon souvenir. Le gros plus, c’est quand-même les sœurs de Syldia et Nathan, on sent bien qu’il y a quelque chose à développer avec ces personnages et qu’à un moment donné, il va y avoir des changements, des rebondissements. J’ai donc envie de poursuivre l’aventure. J’espère ne pas mettre autant de temps pour lire les tomes suivants.

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La mort qui rôde de Stéphane Soutoul

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Rebelle Editions, ebook, 0,99€

J’ai enchainé avec cette nouvelle spin-off qui suit le second tome.

Certains parlent de solitude et de souffrance morale sans comprendre la portée réelle de ces fléaux. D’autres, les plus concernés, préfèrent taire leur calvaire quotidien, luttant en silence pour ne pas sombrer dans le désespoir. Survivre sans amour : tel est mon cas, telle est ma bataille… Telle est mon éternelle malédiction.

Dans cette courte nouvelle, le lecteur va suivre une des soeurs de Syldia, le cavalier de l’apocalypse : Mort.

C’est je pense le personnage le plus dangereux mais le plus fragile des romans de Stéphane Soutoul. Sa nature ne lui permet pas de côtoyer les humains et sa solitude est profonde. Elle ne peut profiter de son existence et sa vraie nature se manifeste bien trop souvent. Cette nouvelle répond à quelques questions sur ce personnage que l’on croise dans la saga et qu’on a envie comprendre mieux. C’est très court, j’aurais aimé passer plus de temps avec Eve. Mais l’histoire est teintée de souffrance et de mélancolie et je pense que pour le moral c’est sans doute mieux que ça ne soit pas  trop long. En tout cas, ce spin-off donne envie de recroiser rapidement ce cavalier dans la suite de l’histoire de sa sœur.

Le Tourment des Aurores, Anges d’Apocalypse, T1 de Stéphane Soutoul

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Rebelle Éditions, lu en ebook, 9,99€ ; 425 pages en version papier, 19,90 €

Je tiens à remercier Stéphane Soutoul pour ce très chouette Service Presse ! Merci beaucoup !

4ème de couverture

Deux corps pour une seule âme. Impossible selon vous ? C’est pourtant le fardeau que j’endure suite à la malédiction lancée par un sorcier. Tout ça parce que j’ai eu le cran de refuser ses avances. Pour la peine, je l’ai tué, mais en attendant quelle plaie ! La nuit, je suis Famine, l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse, et ex-meurtrière qui s’est reconvertie dans la profession de garde du corps. Et lorsque vient le jour, je me trouve coincée avec l’identité de Samantha, une lycéenne des plus ordinaires. Comme si je n’avais pas déjà suffisamment d’ennuis avec deux vies à mener de front, la Cour des sorciers de Toronto vient de me confier la protection de son lord. Il faut dire que certains de ses dissidents se sont mis en tête de le supprimer. Cette fois-ci, je n’ai pas le droit à l’erreur, même si mon côté humain a choisi le mauvais moment pour s’enticher d’un étrange garçon, le genre craquant, mais véritable nid à problèmes… Je vous le dis : pas facile de gérer deux existences à la fois !

Résumé

Syldia est garde du corps, dans une agence montée avec un nécromancien mystérieux. Sur un contrat pourtant jugé simple, Syldia échoue dans sa fonction et met à mal la réputation de leur agence. Mais tout n’est pas perdu, son associé Darion vient de recevoir une offre plus qu’intéressante : protéger le Lord de la cour des sorciers de Toronto. Elle prendra en charge la protection la nuit. En effet, Syldia est victime d’une malédiction qui l’oblige tous les matins à changer de corps, elle devient alors une simple jeune fille, 50 ans que ça dure, actuellement elle est Samantha, une lycéenne tout ce qu’il y a de plus banale. Pas facile de vivre deux existences à la fois ! Et encore, Syldia n’est pas comme les autres, elle est Famine, un des 4 cavaliers de l’Apocalypse, cherchant à se fondre dans la masse… Tout un programme !

Mon avis

Moi, qui lis rarement de la bit-lit, je garde une belle impression et un bon souvenir de ma lecture, c’est donc une belle découverte pour moi.

On suit donc le récit de Syldia, qui n’a vraiment pas une existence facile. La nuit, elle est elle-même, Famine, un des 4 cavaliers de l’Apocalypse, mais qui tente avec ses sœurs de vivre une existence normale (dans la mesure du possible), les temps ont changé, et elles aussi, elles tentent de s’acclimater à une vie exempte de destruction et de terreur (enfin presque). Syldia est donc garde du corps la nuit, elle met ainsi à profit ses capacités, agilité, endurance, résistance à la douleur, elle ne protège pas forcément des personnes qui en valent à peine, mais tant que c’est bien payé ! Par contre, la journée, son âme se transfère dans le corps de quelqu’un d’autre, depuis 16 ans, elle est Samantha. Actuellement, une lycéenne sans histoire, elle essaie de ne pas montrer qu’elle en connait plus que les choses, et arrive plutôt bien à faire illusion en classe ou avec ses parents. Ce transfert d’âme est le résultat d’une rupture qui s’est mal passé entre Syldia et un sorcier 50 ans plus tôt. Bref, tout cela, n’est pas facile, facile à gérer mais Syldia s’en sort plutôt bien. Jusqu’au jour où elle se voit contrainte d’accepter de protéger le lord de la cour des sorciers de Toronto, un être suffisant et vicieux. Pourtant, cette mission est importante, la semaine qui arrive est cruciale, il en va de la paix entre les sorciers et les vampires. Syldia va faire de son mieux mais c’est sans compter sur sa rencontre avec Desmond, un sorcier charismatique, et d’autres personnages hauts en couleur ou atypiques, qui ne vont pas lui faciliter la tâche. Et s’il n’y avait que ça, quand elle est Samantha, elle tombe sur un jeune homme de son bahut, Nathan, mystérieux et un … véritable nid à problèmes. Bizarrement, elle qui doit faire profil bas et qui est plutôt démunie sous cette apparence, décide qu’elle doit lui venir en aide… Dur dur, de mener des « combats » de front le jour et la nuit.

L’histoire, peut sembler un peu compliqué, mais Stéphane Soutoul s’en sort comme un chef, on est jamais perdu, et on dispose de toutes les clés de compréhension sur cette histoire originale et complexe. J’ai aimé avancer un peu sans savoir où tout cela allait me mener. C’est très intéressant de suivre un « surnaturel » qui ne soit pas un vampire, un démon ou un ange. Prendre comme héroïne, un cavalier de l’apocalypse, était un pari fort intéressant. Je suis à la fois agréablement surprise mais aussi un peu déçue, je dois l’avouer. Je n’imaginais pas du tout un cavalier de l’Apocalypse comme ça. Même si Syldia doit se fondre parmi les humains et les surnaturels et se faire une place, j’imaginais, un être plus froid, plus cruel même si, de nos jours, elle doit réfréner ses ardeurs. Surtout, plus « sagace », vu qu’elle a plusieurs siècles d’existence (parfois, je me suis dis, tiens on a pas vraiment l’impression qu’elle raisonne comme une « vieille » mais en général, elle nous explique pourquoi ou nous le confirme avec son humour). Syldia est forte oui mais elle est montrée comme quelqu’un de très humain finalement (à part sa manière de se nourrir… que vous découvrirez). Peut-être parce qu’elle est aussi Samantha (et deux autres personnalités depuis 50 ans), elle semble plus humaine que surnaturelle dans le traitement choisi par Stéphane Soutoul. Je ne dis pas que c’est pas bien, mais c’est surprenant. Toutefois, cela permet aux lecteurs de plus s’identifier à Syldia/Sam, sinon de se sentir plus proche d’elle. Et ça marche, on a envie de savoir ce qu’il va lui arriver, comment elle va gérer les choses qui lui tombent dessus.

On est bien ici, dans de la bit-lit, mais de la bonne ! Déjà c’est très bien écrit, un style agréable, fluide et maitrisé. Alors oui, c’est moins enlevé et poétique que d’autres écrits de Stéphane Soutoul mais ça correspond au genre et pari réussi pour Stéphane Soutoul je trouve. On n’épargne pas aux lecteurs quelques clichés bit-lit ou urban (mais on y adhère faut le reconnaitre) : les beaux gosses (humain, sorciers ou vampires, à croire qu’aucune être surnaturel ou non n’est « normal »)  et une héroïne forte mais avec les hormones qui font des siennes ! avec une dose d’humour ou d’autodérision en plus, qui ne fait jamais de mal 🙂

C’est un bon tome d’introduction avec une fin mais aussi des choses moins résolues qui donnent envie de continuer à découvrir les aventures de Syldia/Sam. Syldia entretien des relations tendues avec ses sœurs, ça ajoute à son histoire et c’est très bien vu, je trouve. On apprend progressivement le caractère et les caractéristiques des soeurs de Syldia et on a envie d’en savoir plus, sur ces 3 autres cavaliers de l’apocalypse, la Mort, la Pestilence et la Guerre et leurs facettes « humaines ». L’intrigue est bien menée, même si elle n’est pas des plus palpitantes (elle manque un peu d’action au début), elle est intéressante et pose bien les bases pour la suite, j’ai apprécié le retournement de situation vers les 3/4 du livre, que je n’avais pas vu venir. On sait bien qu’à un moment, il va se passer quelque chose mais je ne m’attendais pas à ça !

J’ai bien aimé, le changement de décor, prendre Toronto comme lieu, ça change de New-York ou San Francisco. ça serait chouette d’avoir plus de descriptions de la ville et de ses alentours, dans la suite. Pour voyager encore plus. D’habitude, je préfère quand les auteurs français prennent la France comme référence, ou l’Europe, mais là, le Canada anglophone, ça m’a plut ^^ J’aurai bien aimé quelques anecdotes ou références plus développées sur les 50 ans de malédiction subit par Syldia, ça devait être déstabilisant / drôle d’être enfant ou ado, dans les années 70 non ? Mais c’est un détail 🙂

Le Tourment des Aurores a été une bonne lecture, agréable et originale, qui a su me faire apprécier à nouveau le genre (après Vanessa Terral <3, même si c’est très différent) et je serai ravie de connaitre la suite des aventures de Syldia/Sam ! Et je confirme, j’aime la plume de Stéphane Soutoul !

Bravo à Miesis (Sylvie Veyres, Miesis Illustration) pour cette magnifique couverture (j’aimais beaucoup celle prévue pour le Chat Noir à l’origine mais on a pas perdu au changement) ❤

Merci encore de m’avoir contacté et permis de découvrir ce premier tome d’Anges d’Apocalypse ^^

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DefiPALImaginales

challenge destins de femmes

Le livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness

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Orbit, 19,80€, 528 pages (prêt de Cali <3)

4ème de couverture

Diana Bishop est la dernière d’une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu’au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : l’Ashmole 782. Elle ignore alors qu’elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous – démons, sorcières et vampires – le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu’énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au cœur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.

Résumé

Diana, jeune américaine, est docteur en histoire des sciences et ses recherches actuelles concernent l’alchimie. Elle travaille à Oxford en Angleterre, où elle doit passer une année entière, se documenter à la bibliothèque bodléienne d’Oxford pour préparer une conférence. La particularité de Diana est qu’elle est une Bishop, une sorcière et la dernière de sa lignée mais elle refuse de se servir de sa magie surtout dans son travail, elle n’aspire qu’à une vie normale et ordinaire. Mais un jour, elle va avoir entre les mains un manuscrit particulier : l’Ashmole 782, un livre ensorcelé. Sous ces traits de livre d’alchimie, Diana se doute qu’il est bien plus, mais ne veut pas s’en préoccuper et le rend à la bibliothèque. Seulement, Diana n’est pas seule sur Terre, et le fait d’avoir eu entre ses mains ce livre convoité, va la mettre en danger…

Mon avis

Une belle découverte !

On suit donc Diana Bishop, une sorcière d’une longue lignée mais qui ne veut pas utiliser sa magie. Suite à la disparition de ses parents, elle veut être normale et se refuse à participer aux convents avec les autres sorcières ou à les côtoyer. Diana est historienne,  jeune, jolie, sportive et intelligente. Elle m’a plus d’une fois agacée mais faut dire qu’elle a des défauts qui vont bien avec le personnage donc pas d’aversion pour Diana ! En plus, ce n’est pas une adolescente écervelée, en mal d’amour ou niaise et ça c’est tout à fait appréciable !

J’ai apprécié le Matthew ténébreux, mystérieux, scientifique, amateur de bons vins, les passages où on découvre comment il se nourrit, sa transformation en vampire, son passé avant ça et ces « vies » après. Je pense que j’ai plus accroché à ce personnage qu’à celui de Diana.

J’ai été un peu longue à me mettre dans l’histoire, même si la lecture est facile. Je n’étais pas trop motivée, surtout que j’appréhendais énormément le côté romance. Au début, assez peu de choses se passe, on n’apprend pas vraiment grand chose sur le livre perdu des sortilèges, c’est surtout la naissance de l’histoire entre Diana et Matthew.  Ils se voient à la bibliothèque, un peu en dehors, elle se pose pas mal de questions mais ne semble pas encore trop perturbée par ce qu’il se passe. C’est un peu long. Et puis dès que Matthew et Diana quittent l’Angleterre, il commence à y avoir plus d’action, Diana ne se laisse plus porter par les événements, elle s’affirme, etc., on apprend plein de choses, ça devient beaucoup plus prenant.

Un seul chapitre ne concerne pas Diana, quand Matthew part en Écosse voir Hamish (début du livre). On découvre ce démon, et plein de choses sur la façon de voir de Matthew, sur ce qu’il ressent, la narration est quelque peu différente et on a un autre point de vue que celui de Diana et c’est agréable. Malheureusement, ça ne se produit qu’une seule fois, j’aurai bien aimé avoir plus de chapitres de ce type (pourquoi pas le ressentiment de la mère de Matthew par exemple).

La romance prend une grande place dans le récit, mais comme leur amour est très compliqué, finalement, les passages plus « mielleux », il n’y en a pas tant que cela. C’est vrai que c’est rapide, l’action ne se déroule que sur quelques semaines mais bizarrement, on a un impression de lenteur, de non précipitation, un drôle de mélange, qui m’a bien plu finalement.

Ce qui fait que ce roman est un belle découverte et qu’il s’agit d’un livre dense, avec des détails, des rebondissements, des personnages secondaires, des anecdotes, etc. Ce qui me manquait dans Sans âme par exemple, je l’ai trouvé ici et j’ai adoré, des anecdotes historiques sur la vie de Matthew, de sa mère, de la famille de Diana,…, des extraits de livres scientifiques ou autres, des références religieuses… Certains parlent de digressions, moi, je trouve que vraiment ces éléments donnent beaucoup plus de poids au récit, y a des recherches, du travail et ce n’est pas uniquement un décor à une histoire d’amour et ça vraiment, j’aime beaucoup ! En plus, cela donne envie de faire des recherches, de se documenter sur l’alchimie, sur ce qui est vrai, ce qui est inventé, etc.

Cet aspect « scientifique » « historique » est, pour moi, le gros plus de cette histoire, les textes alchimiques, les éléments qui s’imbriquent les uns à la suite des autres. Mes passages préférés sont ceux où Diana découvre les textes alchimiques, les enluminures, les illustrations, … et les anecdotes historiques qui expliquent les comportements de Matthew. Et j’ai aimé les recherches de Matthew sur les relations entre créatures, y aurait-il un ancêtre commun ? Qui a créé qui ? L’ADN, le sang,…, etc.  Loin d’être un frein à la lecture, j’ai complètement adhéré à ce côté scientifique !

J’ai beaucoup aimé, moi qui lit peu de bit-lit ou du moins de romans à créatures, en apprendre plus sur ces dernières (du moins la vision de l’auteure) : connaitre les habitudes des vampires, les caractéristiques des démons, ce qu’est la Congrégation. Ce que font les sorcières et leur entourage de fantômes, etc.  J’ai adhéré aux interrogations posées par l’existence de lAshmole 782, que contient-il ? Pourquoi les trois types de créatures veulent le récupérer ? Qui l’a ensorcelé ?

Deuxième atout de la seconde partie du roman, les personnages secondaires. J’ai eu beaucoup plus de facilité et suis plus rentrée dans ma lecture quand les personnages secondaires ont commencé à être plus nombreux. Et surtout j’ai aimé leur complexité, notamment Ysabeau, Marcus, Sarah, Emily… Et quand on commence à comprendre ce qu’il arrive à Diana et qu’elle découvre ce dont elle est capable.

Deborah Harkness signe là son premier roman et dans l’ensemble c’est réussi. On a une vraie histoire, des informations distillées tout le long du livre quand il faut, comme il faut, l’écriture est fluide, présente beaucoup de vocabulaire (au moins deux points qui indiquent une bonne traduction), des recherches, des détails et c’est cohérent (parfois, je me disais « attention mais au début il y avait ça et puis ? » et puis on répondait à mes interrogations même mineures). C’est efficace et j’avoue j’ai été touchée et émue par certains passages.

C’est vraiment donc vers la moitié du roman que j’ai été « conquise », c’est pour ça que ça n’est pas un coup de cœur, je ne dirais pas que le début m’a ennuyée mais c’est long à démarrer. Mais une fois dedans, j’avais vraiment envie de continuer et de savoir ce qu’on allait apprendre. Je savais qu’il s’agit au moins d’une trilogie et donc que je ne saurai pas le fin mot de l’histoire avant un moment, donc je n’ai pas été frustrée de la fin. Cependant, oui, je voudrais lire la suite, surtout que ça s’annonce très intéressant et j’espère ne pas me tromper en disant que le côté historique qui m’a tant plu ici, je le retrouverai certainement dans L’école de la nuit !

Merci Calinette pour le prêt et pour la découverte ❤ ! T’aurais pas le tome 2 par hasard 😉

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challenge destins de femmes

Sans âme de Gail Carriger

Le livre de poche, 7,10€, 425 pages

Lecture commune de la 18ème rencontre du club de lecture L’île aux livres / Alille.com

4ème de couverture

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ?

Résumé du début

Lors d’une soirée mondaine, Alexia Tarabotti, considérée comme une vieille fille par la Société, parce qu’à 26 ans elle est encore célibataire à cause semble-t-il de ses origines et de son physique à contre-temps du 19ème siècle anglais, s’ennuie ferme, surtout que ses hôtes n’ont même pas pris la peine de prévoir des encas digne ce nom ! Elle demande à se faire servir un thé dans la bibliothèque, sa pièce préférée où qu’elle aille. Mais alors qu’elle allait enfin manger, elle se fait agresser par un vampire étrange et hagard. Assoiffé aussi. Et malpoli. Par accident, Alexia cause la mort de cet individu mais ça n’est pas une façon de faire dans la bonne société londonienne, où les surnaturels cohabitent avec les humains suivant des règles précises.  De jeunes gens pénètrent dans la bibliothèque et Alexia feint un cri et un évanouissement. C’est alors qu’arrive Lord Maccon, comte de Woolsey, mâle alpha des loups-garou locaux et responsable du BUR. Lui et son bétâ ont en charge les relations entre humains et surnaturels. Alexia et lui se connaissent déjà, leurs retrouvailles sont empreintes de piques et de sous-entendus. Qui était ce vampire qui ne semble pas appartenir à une ruche ? C’est le début d’une aventure palpitante dans la vie d’Alexia Tarabotti…

Mon avis

Une lecture détente bienvenue.

Il est passé après ma lecture d’une place à prendre de J.K. Rowling, assez fort comme livre, et du coup, il est tombé à point nommé, j’avais besoin d’une lecture légère, sans prise de tête.

Alors c’est sur, je n’ai pas trouvé que c’était de la grande littérature mais le livre se lit facilement, vite et j’me suis surprise à être plutôt bien prise dedans. L’histoire manque cependant de surprise, on sait à l’avance ce qu’il va se passer par exemple entre Lord Maccon et Alexia, il n’y a pas vraiment de gros rebondissements, c’est un peu dommage. Il y a pas mal de déjà vu je trouve (dans les films du genre notamment, vu que je lis hyper rarement de la bit lit ou plus largement des histoires de vampires et de loups garou, par contre les films, ça oui, j’adore!). J’ai trouvé aussi que le côté steampunk du livre n’était pas suffisamment ancré. Voir même c’était juste pour dire d’en mettre. Je ne demande pas des thèses techniques sur les moteurs ou quoi qui alourdiraient inutilement ce type de récit, mais parfois, rien que le fait de citer un nom (Tesla, Bell, etc.) permet de donner plus de caractère à l’histoire.

Bien que les ficelles soient grosses tant au niveau de l’intrigue que de la relation entre les personnages, je me suis amusée à lire cette histoire. J’ai apprécié plusieurs choses notamment l’héroïne. On est pas là devant une jeunette ou une greluche écervelée (même si elle a des lacunes dans certains domaines, époque oblige). Alexia a 26 ans, elle est cultivée et lit beaucoup, elle a du caractère, un certain franc-parler et ne se laisse pas marcher sur les pieds, ce qui est appréciable. J’ai beaucoup souri dans ces échanges avec son ami Ivy ou avec Lyall et Lord Maccon. Par contre, son côté « sans âme » n’est pas suffisamment exploité. Comme le récit n’est pas à la première personne, il manque les vraies pensées d’Alexia qui n’est pas sensé agir comme tout le monde (on en a quelques unes mais généralement c’est en présence de Lord Maccon, pas vraiment les moments où sa caractéristique de « sans âme » est la plus intéressante). Elle devrait être plus froide, plus à côté de la plaque parfois. Et elle a de temps à autre des réactions qui ne collent pas avec son absence d’âme. Il y a quand même de temps en temps de référence à sa nature et les implications qui en découlent mais ça n’est pas flagrant.

Dans les autres personnages, j’aime beaucoup Lord Akeldama. Un « vieux » vampire à l’esprit vif et la garde robe impressionnante. Très cliché mais je lui ai trouvé plus de profondeur que voulu surtout à la fin. Et puis Lord Maccon, je résiste pas à un écossais de toute façon 😉

Pour la famille d’Alexia, j’avais l’impression de voir Cendrillon, avec deux demi-soeurs sottes et superficielles, qui elles vont au bal, pendant que leur ainée est coincée à la maison. Sauf qu’Alexia n’est pas une souillon. Autre référence, elle a la malchance d’avoir une mère geignarde, à la Mrs Bennett de Jane Austen.

Malgré tout ça, j’avoue que j’ai passé un bon moment, même les scènes hots du livre, j’avoue qu’elles m’ont plut (oui jetez moi des cailloux !) mais si parfois c’était un petit peu trop too much, ça me donnait plus envie de rire qu’autre chose. Mais bon quoi,… ah l’Écosse,… ;o)

Ensuite c’est l’ambiance 19ème qui m’a beaucoup plu, le Londres de la Reine Victoria, je trouve toujours que ça en jette, en bon comme en mauvais (faut pas se leurrer, ça craignait sans doute pas mal à cette époque) mais les calèches, les robes, les chapeaux, … Tout ça, ça me plait. Et on en a tout juste ce qu’il faut dans le roman.

J’ai apprécié les jalons posés pour les suites, par exemple, certains personnages uniquement survolés mais dont Alexia sait déjà qu’elle doit se méfier, l’explication des habitudes et mœurs des ruches et des meutes (c’est le premier livre lu sur des loups-garous, dommage qu’il n’y ait quand même pas plus de détails), le rôle qu’elle aura dans la Société (par contre la venue d’une certaine personne à la fin, c’était trop).

C’était pour moi une lecture sans prise de tête, vraiment détente, mais je lui reconnais quand même sincèrement certains défauts. Du coup, je sais que si je lis les prochains, je le ferais dans les mêmes conditions que pour ce premier tome, après une lecture plus difficile pour faire une transition vers autre chose (en espérant que les histoires des autres tomes m’intéressent quand même.).

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L’Aube de la Guerrière de Vanessa Terral

Quatrième de couverture

« Marre de jouer les éboueuses! De ramper dans les divers infra-mondes à traquer les monstres les plus tordus de la Création. Et maintenant, on nous envoie sans équipier, direct au casse-pipes! Trop de boulot, qu’ils disent. Trop de manifestations. Il paraît que c’est à cause de la fin du monde. Quel monde, déjà, je ne sais pas trop… Mais quelle fin en plus?! On a déjà eu droit à l’éclipse de 1999, au bug de l’an 2000, à l’ère du Verseau qui s’est glissé quelque part là-dedans et maintenant à décembre 2012 grâce à cette connerie de calendrier maya! N’importe quoi…
Remarquez, je devrais quand même me méfier; je suis bien placée pour savoir qu’en matière de légendes, il n’y a pas de fumée sans feu. La preuve: moi, ça fait trois semaines que je suis un ange guerrier. »

À peine décédée, Solange est envoyée à l’armurerie divine. Le Livre de saint Pierre a parlé: guerrière par prédisposition naturelle, mais ange sans grande valeur, elle ne sera d’aucune utilité dans la guerre qui oppose les siens aux démons. Autant l’employer dans les Fosses, ces lieux dispersés dans les plans qui ont pour point commun d’abriter les Larves et autres créatures de cauchemar. Lesquelles ont une fâcheuse tendance à fuguer…
Un job qui n’a rien de bien intéressant – à part une meilleure connaissance des différents types d’effluves méphitiques – jusqu’à ce qu’elle découvre que les démons aussi envoient des guerriers dératiser les abords des Fosses. Dont Terrence et Aghilas… ce dernier possédant le même Don qu’elle, un pouvoir très rare visiblement: le Feu des Ténèbres.

Résumé du début

Solange est un ange depuis peu de temps, elle a pour mission de combattre les Larves, de très grosses et affreuses créatures qui essayent d’envahir les différents plans d’existence, annihilant tout sur leur passage, une sorte d’éclaireur du Néant. Une sale besogne où elle risque la dispersion de son âme; heureusement, son Don, le Feu des Ténèbres lui donne un avantage, d’autant plus que le Saint-Office ne lui a pas assigné de partenaire, elle doit combattre les Larves seule. Bizarre, trop bizarre, Solange est convaincue qu’on souhaite sa disparition! Pas d’autres solutions que donner le change jusqu’à l’opportunité de « déserter ». Lors d’un nouveau combat, elle ne doit la vie, enfin, la non-dispersion de son âme, qu’à l’intervention de deux guerriers, du renfort ? Non, deux démons qui comme elle ont pour mission de combattre les Larves. Elle va rester un moment avec eux après être passé chercher ses maigres affaires au Paradis. L’occasion pour Solange de découvrir qu’on lui a volontairement caché pas mal de chose. Et si sa destinée était ailleurs ?

Mon avis

J’ai adoré ! Moi qui ne suis pas bit-lit, pas ange ou démon, j’ai vraiment été prise dans l’histoire et je suis convaincue que je peux trouver de belles histoires  dans ce genre !

D’abord, ça n’est pas simple de résumer le début, parce que c’est dense (sans être complexe toutefois) car on découvre Solange, le Paradis, son « emploi » et sa rencontre avec Aghilas et Terrence, des démons guerriers. Je vais essayer de ne pas trop en dire pour ne pas gâcher la surprise de cette histoire. Une histoire hyper travaillée, j’ai trouvé tous les éléments nécessaires à sa compréhension et j’ai beaucoup aimé la vision de « l’après-vie » de Vanessa Terral. J’ai aimé que tout ne soit pas tout blanc ou tout noir, il y a le Paradis, les Enfers, mais pas que; qu’il y ai des anges avec des différents rôles , idem pour les démons, mais il n’y a pas que ça, on a le cas de ceux qui ne croyaient pas pendant leur vie ou de ceux qui croient en autre chose (dieux païens, Nordique ici notamment), d’anges différents,… Des « marginaux » peut-être, en tout cas,  des êtres qui ont tout autant leur place dans cette après-vie que les autres. L’intrigue est très prenante, remplie de révélations que va découvrir Solange au fur et à mesure, des scènes d’actions, une destinée découverte et à accomplir, des tensions entre les plans d’existences. Dès le début, on est directement dans l’action et ça c’est déjà pour moi un super bon départ ! et le reste se déroule de façon énergique, rapide, cohérente, structurée et passionnante. Après le 1/3 tiers, plus possible de le lâcher !

L’histoire est racontée au passé par Solange. J’ai beaucoup aimé ce personnage, ange depuis 3 semaines, très jeune donc, qui accomplit sa tâche consciencieusement mais qui ne suit pas bêtement le troupeau. Fraîche et pétillante, elle reste la personnalité complexe, un peu mystérieuse, un peu paumée, qu’elle était dans sa vie. Elle réfléchit et comprend rapidement que qu’il y a quelque chose de pourri au Paradis ! Elle décide d’aller voir ailleurs, tâtonne et va apprendre de la part de différents protagonistes beaucoup de choses de façon différente (directe parfois, détournée souvent). Elle a un parler bien à elle, ne mâche pas ces mots, utilise un langage familier mais elle n’est pas vulgaire. Sa façon d’être n’alourdit pas le récit, bien au contraire, et très souvent ses emportements s’expliquent. Je me suis beaucoup attachée à Solange, on découvre son passé dans son existence humaine et on a là un personnage creusé, intéressant et combattif.
Comme d’ailleurs les autres personnages du roman, notamment Aghilas et Terrence. Le premier est un pur guerrier, froid, solide, très soldat, qui ne manque pas de charme, personnalité démoniaque complexe. Le second est un incube qui joue beaucoup de séduction et de charisme (un incube quoi!), mais ça serait trop simple qu’il ne se résume qu’à ça! Il a donc lui aussi une personnalité assez complexe en plus d’être ambigüe. On a ici un duo qui met en avant alternativement l’un ou l’autre, mais l’équilibre est parfait, chacun est utile à l’autre et a sa personnalité qui apporte beaucoup au roman. Solange perturbe cet équilibre. Vont-ils l’aider alors ? Ou essayer de s’en débarrasser ? Gros points forts, il y a beaucoup d’humour dans l’Aube de la Guerrière, de tensions entre Solange et Aghilas ou Terrence et pas que nerveuse, si vous voyez ce que je veux dire 😉
J’ai beaucoup aimé la façon qu’a Solange de remettre les deux démons à leur place mais j’ai aussi beaucoup aimé la naissance de sentiments plus forts entre deux personnages.

D’autres personnages ont su également retenir mon attention, Héléna, une ange un peu particulière, elle a un rôle essentiel et pourtant ce n’est qu’un personnage secondaire. Bel aussi de la Forge divine, ou encore Sabina, qui appartient à un Clan païen, les moissonsdes-Æsir et mention spéciale au chat Toto 😉 Un livre qui fait la part belle aux personnages féminins il faut le reconnaitre.

Un défaut, j’en trouve pas… Peut être pas d’anges masculins ou de démons féminins pour équilibrer un peu, mais vraiment c’est pour trouver quelque chose !

J’ai vraiment aimé la plume et le style de Vanessa Terral. C’est travaillé, les valeurs, les notions sont reprises à la base, on sent un univers et une inspiration riches mais c’est dosé comme il le faut, le récit ne s’alourdit pas de choses inutiles. L’écriture est fluide et simple sans être trop légère, tout l’univers est amené de manière aisée. En plus, l’histoire est dynamique, rythmée, il y a beaucoup d’actions entrecoupées de moments plus propice à la découverte des personnages. C’est un très bon premier roman !

Y a pas Solange me manque déjà ! C’est ici un one-shot mais peut être qu’on la re-croissera dans une autre histoire. En tout cas, ça me plairait de retrouver l’univers créé par Vanessa Terral et de découvrir d’autres de ses écrits (hé mais j’ai des nouvelles qui m’attendent dans des anthologies!!!). Un premier roman vraiment très réussi ! Vivement les prochains ! Moi je le recommande chaudement en tout cas.

Si vous voulez en découvrir plus, il y a une belle page FB : L’aube de la Guerrière avec du fan art magnifique, des descriptions détaillés de Terrence et Aghilas, …

Extra

Une fois n’est pas coutume, je prolonge mon billet. Déjà, je souhaite remercier Chica Nessita du blog d’A l’abordage de la Culture qui a créé la chasse aux trésors de petites maisons d’édition et qui nous a fait découvrir les Éditions du Chat Noir. Merci ma toute belle ❤ Puis, je remercie Vanessa Terral d’avoir accepté d’offrir le premier lot de la chasse : un personnage qui vous ressemble et qui porte votre nom dans son prochain roman ❤ Et voilà l’honneur que j’ai eu en gagnant ! Déjà c’était une formidable expérience de pouvoir échanger avec Vanessa qui était en train d’écrire son roman. Et ensuite de découvrir Aurore dans l’Aube de la Guerrière. Que dire?  Wouha, ça claque quand même !!!

Alors, on va (peut-être? certainement?) me reprocher de ne pas être objective. Tant pis, même si je n’avais pas eu cette chance « d’être intégrée » à ce roman, je l’aurai beaucoup aimé, parce qu’il est travaillé, les personnages sont attachants, on ne s’ennuie pas à sa lecture, on découvre un univers riche, des croyances païennes, et c’est superbement bien écrit. Et oui, en plus, comment ne pas lui accorder une place encore plus particulière quand on a eu la chance que j’ai eu ? Alors voilà, j’suis super émue et touchée parce que Vanessa a su très bien me décrire et avec son talent, elle m’a concocté un rôle qui m’a beaucoup plu, parce qu’Aurore n’est pas banale quand même. J’ai hâte de discuter avec Vanessa pour découvrir si elle l’avait déjà en tête comme ça, si elle lui a donné les actions et pensées qu’elle a voulu, qui allait avec ce qu’elle avait imaginer écrire ou si elle a du s’adapter à ce que je lui avais dit ? Ce personnage (« Mon personnage ») arrive à la fin et est secondaire mais le rôle super, j’en aurai jamais espéré autant.

J’ai hâte (appréhende aussi) de savoir ce que les lecteurs auront pensé d’Aurore ?! C’est très mégalo hein ? Mais j’aimerai bien !

MERCI infiniment Vanessa, tu m’as cité dans tes remerciements alors que c’est à moi de te dire merci !!!! Merci de cette opportunité, de cette incroyable expérience et d’avoir su tout simplement. L’Aube de la Guerrière a une place toute particulière dans ma bibliothèque et dans mon cœur maintenant. J’ai hâte de te le faire dédicacer au Val Joly et de pouvoir en discuter avec toi 🙂
Et pour répondre à ta question : OUI, 1 000 fois oui !!!!!!!

Je rajouterai encore une chose, Foutrecorne, L’Aube de la guerrière, lisez-le !!!!!!!!

(et tant pis pour ceux qui penseront que j’en fais trop et que je manque d’objectivité)

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