Le prix de la trahison (Le monstre de Westerham) de Erik Wietzel

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Depuis 2009, les Éditions Mnémos publient en partenariat avec le festival, les Imaginales d’Epinal une anthologie annuelle de Fantasy.

Après Rois & Capitaines, Magiciennes & Sorciers et Victimes & Bourreaux, toutes trois dirigées par Stéphanie Nicot, anthologiste et directrice artistique du festival, l’édition 2012 sera co-dirigée par Sylvie Miller et Lionel Davoust.

 Quatrième de couverture:

« LES AILES IMMENSES. LE CORPS VASTE. La tête cornue et mobile au bout du cou. Et ces plaques d’écailles d’un bleu noir. La reine Ayline aurait pu défaillir si elle n’avait connu une succession d’épreuves, si elle n’avait été ballotée d’un cauchemar à l’autre. Son cœur était celui d’une guerrière : il n’était pas invincible mais il ne cesserait de battre qu’au prix d’une défense farouche. Elle sortit son glaive du fourreau ; il lui sembla dérisoire face a la puissance du monstre qui se percha sur l’édifice, ailes toujours déployées. »

Réalisée en partenariat avec les Imaginales le festival d’Epinal où le meilleur des auteurs de la fantasy française et mondiale se retrouve chaque année, l’anthologie Reines et Dragons s’inscrit dans la lignée de Rois et Capitaines, de Magiciennes et Sorciers et de Victimes et Bourreaux, saluée par une critique enthousiaste qui y a vu « sans doute la meilleure anthologie de Fantasy francophone parue à ce jour » (ActuSF).

D’un univers à l’autre, de l’exaltation aventureuse à la retenue intimiste, tout l’éventail de la Fantasy se déploie, porté par sa créature la plus légendaire et par sa figure la plus complexe. Drégongeon et son Elfrie, Chuchoteurs du dragon, Reines protectrices ou vengeresses, Soeurs de la Tarasque, Eveilleuse entre deux mondes, Déesses aux deux visages : vivez les frissons de l’épopée et de l’émotion, assistez à la confrontation de ces Reines et Dragons !

AUTEURS Pierre Bordage Charlotte Bousquet Nathalie Dau Anne Fakhouri Mélanie Fazi Mathieu Gaborit Thomas Geha Vincent Gessler Justine Niogret Chantal Robillard Adrien Tomas Erik Wietzel

Très impliqués dans l’équipe d’animation depuis la création, en 2002, du festival Imaginales, Sylvie Miller et Lionel Davoust y traduisent les propos des invités étrangers ou y assurent la modération des tables rondes. Tous deux écrivains et traducteurs, ils œuvrent depuis de nombreuses années dans le domaine des littératures de l’imaginaire, ayant notamment, pour elle, dirigé plusieurs anthologies et, pour lui, assuré la direction de la revue Asphodale.

L’auteur

Erick Wietzel, auteur de fantastique et de thriller, est membre de la Ligue de l’Imaginaire. Féru de cinéma et de musique, il débute comme journaliste avant de se laisser envahir par sa passion de conteur.
Il est remarqué grâce à un premier roman La porte des Limbes. Son cycle de fantasy Elamia lui permet de donner libre cours à son souffle épique. Après cette trilogie, il publie Les dragons de la cité rouge (2009), un roman de fantasy pure à l’écriture serrée, bourrée d’action.
Délaissant la fantasy, Erik Wietzel se livre alors à un nouvel exercice, l’écriture d’un thriller, ne cherche pas à savoir (2010).
Mon avis

J’ai beaucoup aimé cette nouvelle mais que je le l’ai trouvé triste 😦

D’un côté, le lecteur découvre Askelle et son frère Klarion. Askelle trouve son frère paresseux et lâche, elle ne comprend pas qu’il ne tente jamais rien, ne se bouge pas et ne souhaite pas rentrer dans l’Histoire. Elle décide de partir à la recherche d’un trophée, un Crâne de Valeur, qu’elle ramènera fièrement à son peuple afin de lui redonner espoir. Elle veut devenir une héroïne et marquer les esprits, accomplir un exploit.

De l’autre côté, la Reine Ayline a été évincé de son trône, elle a du fuir la capitale avec ses enfants pendant que des traitre s’emparer de la ville. Un vieux sorcier l’a convaincu d’aller chercher un artéfact dans les montagnes. Ce dernier devrait lui permettre de récupérer son royaume. Mais la route est longue et semée d’embuche.

Askelle revient de son expédition avec en elle et sur elle le symbole de sa victoire. Son frère est fière d’elle mais ne comprend pas pourquoi elle cherchait absolument à accomplir cet exploit. Qui lui renvoi d’autant plus, son inertie. Surtout, pourquoi tuer ? Comprenant que quoiqu’il arrive on lui reprochera toujours de ne pas agir comme sa soeur, Klarion se demande ce qu’il va pouvoir faire. Son destin va croiser celui de la Reine Ayline.

J’ai aimé cette nouvelle, que j’ai trouvé bien écrite et assez bien développée pour un format court. Elle reprend parfaitement le thème de l’anthologie. Assez surprenante au début, j’ai trouvé la façon de faire vraiment bien. L’histoire fait comme un jeu de miroir, les motivations de l’un et de l’autre personnage sont différentes mais finalement pas autant qu’on pourrait le croire.
Le thème principal de la nouvelle est la trahison et j’avoue que j’ai été touchée par cette histoire, par le destin de l’un des personnages auquel je m’étais attachée même en si peu de page. Surtout, on peut aisément réfléchir, aux motivations et excuses que certains se donnent.

Je découvre Erik Wietzel, j’ai apprécié son style et sa manière d’écrire, je le relirai sans doute un jour, reste à savoir, si ça sera avec de la fantasy ou avec un thriller ^^

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Les avis des membres de la LC

Marie et Anne :

Nyxx :

Fanny :

Dionysos :

4 réflexions sur “Le prix de la trahison (Le monstre de Westerham) de Erik Wietzel

  1. Dionysos dit :

    Ah oui, pour être triste, ça l’est^^

  2. […] critiques : Dawn (Les Découvertes de Dawn), Marie et Anne (Même les sorcières lisent) et Nyxx (Nyxx […]

une petite bafouille !

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